Jouer avec le feu et brûler les autres: un art subtil

Olivier était assit dans ce qui semblait être une sorte de cul de sac dans un couloir sombre. L'environnement qui règnait autour de lui le rassurait: là où certains craignaient la noircuer, lui, il l'adorait. Combien de fois, dans le repaire de feu le groupe Chaos Puppetters avait-il vu la salle des opérations éclairée uniquement par ddes dizaines d'ordinateurs aux écrans de diverses couleurs? Le souvenir faillit lui arracher un souvenir mais il n'en fit rien. Il était occupé.

Car Olivier était un des meilleur hacker de son temps. Et il exerçait son art. Il n'était pas en train de fouiller la Mavros ou la Schya, non. Ses prinicpes le lui interdisat de toute façon. Mais par contre, il était très concentré à modifier les codesinfrmatiques de l'ordinateur d'un énorme avion commercial. Le ferait-il s'écraser ou exploser en plein vol? quand il était derrière son clavier, Olivier avait parfoid l'impression d'être Dieu le père tant les possibilités étaient immenses...

"Mesdames et messieurs bonsoir, j'ai le plaisir de vous annoncer que le vol 765 est maintenant propriété de l'iunique survivnant du groupe Chaos Pupetters et que vous vies sont entre mes mains..."

Annonça t'il calmement. Un bruit de pas l'irrita. Quelqu'un, de son côté, approchait.

*Décidément, on ne peut jamais travailler en paix....*

"Aïeuuuh !"

Un petit gémissement retentit dans les sombres couloirs du sous-sol de la Synnefo. C'était Lou, qui, s'étant perdue dans ce vrai labyrinthe et avançant à l'aveuglette, s'était cognée pour au moins la troisième fois contre un mur.

*J'en ai maaaarre ! Je veux sortir d'ici !*

Elle se maudissait de s'être sottement égarée. Tout ça parce qu'elle avait perdu un bracelet, de la camelotte, en plus, en se rendant à la salle d'entraînement. Elle aurait certainement eut mieux fait de laisser tomber, mais elle ne supportait pas l'idée d'avoir une de ses possessions, si insignifiante soit elle, en liberté dans la nature.

Au détour d'un couloir, elle entendit comme un ronronnement de moteur, et une faible lueur bleutée et légèrement tremblotante éclairait le couloir. Lou laissa ses yeux s'habituer à la pénombre, et pu finalement discerner une silhouette assise sur le sol, visiblement occupé à travailler sur un ordinateur.

Intriguée, Lou s'approcha timidement, observant la scène avec curiosité.

"L'idée de la moooooooooort! Je vais faire s'écraser cet avion sur le super pétrolier que voilà, qui navigue tranquillement dans l'océan... Peter, tu serais fier de moi mon vieux je viens de péter ton record d'idées tordues!"

Dit Olivier en rigolant. Lui qui de nature était si sériueux, il était une tout autre personne derrière son ordinateur. Il se rappella avoir entendu des pas, tourna la tête et ses verres de lunettes sous mode vision nocturne détectrent l'intrus.

"Bonjour, vous semblez égarée... Vous cherchez quelque chose?"

Demanda t'il plus par politesse que curiosité.

"OUARK !" ne put s'empêcher de crier Lou en sursautant, subitement effrayée par les étranges paroles de cet homme.

Il s'adressa à elle, ensuite, comme si de rien n'était. Lou, une main sur le coeur, le regarda, essayant de discerner ses traits dans la pénombre, ses yeux n'étant pas encore tout à fait habitués à la pénombre. Elle eut à nouveau un sursaut lorsqu'elle pu mieux voir et apperçu les étranges lunettes à vision nocturne. On pouvait dire qu'elle était facilement impressionable, mais il fallait aussi avouer que ces sombres couloirs n'étaient pas des plus rassurants.

Reprenant un peu son sang-froid, elle répondit d'une voix hésitante :

"Euh... Ouais. J'ai perdu une babiole et... je me suis perdue moi-même, aussi, en fait."

"Je fais écraser cet avion et je t'aide à al retorouver sans problème!"

Olivier activa son communicateur et s'adressa aux passagers de l'avion.

"Mesdames et messieurs, passagers du vol 765, vous avez exactemetn deux minutes pour évacuer l'avion avant que celui-ci ne percute le super-pétrolier titanus. Si vous ne sautez pas dans très exactement 55 secondes, vous tomberez dans un océan de flammes et mourrez. Non pas que cela est de l'importance pour moi, c'est juste pour être poli!

Il reporta ensuite son attention sur la jeune femme.

"Une babiole donc. Si je me connecte sur le réseau de sécurité du bâtiment en duo avec mes prorpes systèmes de scan et que tu me donnes une description de l'objet qui a ne serait-ce que 40% de ressemblance avec l'objet réel, je te le retrouve en trente secondes top chono!"

Lou l'écouta débiter son speach aux condamnés avec un air de malaise, puis afficha un air de merlan frit, ne comprenant pas un mot de ce qu'il disait. Elle hésitait entre éclater de rire ou s'enfuir en courant. Finalement, elle ne choisit ni l'un, ni l'autre. Elle resta plantée là, bras ballant et bouche bée, l'air particulièrement idiot. Il ne manquait plus que le filet de bave coulant au coin de la bouche.

"Euuuuh..."

Elle secoua la tête, histoire d'essayer de reprendre ses esprits.

"Euuuh une description euuuh... Been..."

*C'est un fou, c'est pas possible autrement...*

Elle n'imaginait pas que cela soit possible de retrouver un objet perdu, qui plus est si petit, avec un simple ordinateur. Mais elle était curieuse de voir ce qu'il allait faire, et décida de se prêter à son jeu.

"Ben... C'est un bracelet... comment dire... tout simple. Il est fait de deux sortes de petites cordes marrons, et a un fermoir d'argent."

Elle haussa les épaules, pas convaincue.

"Ok. Donc fermoir en argent... Ordinateur, donne moi toutes les composition possibles d'un alliage en argent dans le domaine de la bijouterie et ce genre de truc. Utilise ce que mon cerveau a retenu pour d.éterminer la taille approxinmative du bracelet de par la taille de son poignet et..."

Olivier se leva, marcha vers la jeune femme et lui aracha un cheveux sans mot dire et le posa sur un plateau sur le côté du portable.

"Base toi sur une possible signature d'adn. Et si la sécurité de la Synnefo essaie d'interférer, bloque les avec ultimateshield.exe"

Recherche en cours, annonça l'ordinateur. Au bout de quinze seconde, une carte du bâtiment afficha la position d'un objet similaire à celui décrit par la jeune femme. Olivier en imprima une copie qu'il tendit à la jeune femme avec un gros plan de l'objet en question.

"C'est ça que tu cherches?"

Lou poussa un "aïe" de protestation lorsque l'étrange type lui arracha un cheveux et agita ses mains pour le repousser, mais il était déjà reparti devant son ordinateur. Un air d'incrédulité toujours plaqué sur le visage, elle se rapprocha avec l'intention d'observer l'écran, mais déjà, l'homme brandissait sous son nez une photo fraîchement imprimée.

Elle prit la feuille et tenta de discerner les contours de l'objet représenté dans la pénombre. Elle reconnut finalement son bracelet et l'incrédulité laissa aussitôt place à l'étonnement.

"Oh ben... ouais, c'est bien mon bracelet."

*Alors, ce type n'est pas fou. Il est... balèze.*

L'étonnement fit place à l'admiration. La puissance sous toutes ses formes fascinait la jeune fille.

"Ouaaah... Dis donc, c'est la classe ton truc."

Elle sourit.

"Laisse moi deviner, toi, t'es un espion, pas vrai ?"

"Exact. Je me spécialise toutefois dans l'informatique. Quand tes parents étaient les leaders de Chaos puppeters, le choix ne se pose pas!"

Dit Olivier en guise d'explication. Il considéra le couloir d'un air neutre avant de dire, avec une voix imitant celle de dieu dans les films en tridi.

"Que la lumière soit!"

Le couloir, auparavant sombre, s'illumina de par le système auxiliaire, Olivier ayant préféré ne pas jouer avec le système principal. Causer une panne par accident, qui plus est dans son propre camp ne l'enchantait guère...

"Dit, côté finance, ça va pour toi? Sinon, je peux te faire transférer un ou deux millions à partir du système informatique de la banque..."

Proposa le hacker avec un sourire malicieux.

*Les leaders du KO pompette ? Gné ?* s'interrogea mentalement Lou, larguée.

Elle mit une main en visière au-dessus de ses yeux et cligna des paupières lorsque la lumière fut allumée dans les couloirs. Elle se frotta les yeux puis les rouvrit, fronçant les sourcils, légèrement aveuglée, étant donné que ses yeux s'étaient tout juste accomodés à la pénombre.

Elle fut étonnée de cette proposition pour le moins inhabituelle. C'était certes tentant, mais en réalité, cela l'aurait plus gênée qu'autre chose. De plus, elle se dit qu'une bonne partie de la fortune de ses riches clients serait ainsi affectée, et elle ne trouvait pas cela juste. La petite n'était pas une criminelle dans l'âme.

Elle secoua la tête en signe de refus, affichant un petit sourire timide.

"Non, merci. Je ne suis pas riche à millions, mais je gagne suffisamment pour subvenir à nos besoins."

Elle avait dit "à nos besoins" par réflexe, incluant toujours ses frères et soeurs dans le lot lorsqu'elle était ammenée à parler de l'argent qu'elle gagnait.

Elle pencha la tête de côté, dévisageant le jeune homme avec curiosité.

"Je suis désolée, je ne me suis pas présentée." dit-elle finalement, souriante.

"Je suis Lou Bartolomeo, tueuse à gage."

"Et moi Olivier Maxter, espion et hacker pour le compte de la Syneffo."

Dit Olivier en guise de présentation.

"Je suis plus redoutable avec mon ordinateur dans les mains qu'avec une arm, contrairement aux autres espions. Qui sait: une grille qui s'écrase sur son adversaire, un gicleur qui se déclenche pendant qu'une prise de courant envoie une surcharge... C'est nettement plus efficace qu'une arme même si je sais me battre avec!"

Dit Olivier d'un ton ordinaire, comme si le fait de tuer via l'informatique était à la portée du premier imbécile venu.

Lou émit un sifflement d'admiration.

"Ben dis donc..." dit-elle dans un murmure, plus pour elle-même.

Bien sûr, elle était complètement dépassée par tout cela. Ce n'était pas une grande fanatique de l'informatique et elle n'imaginait pas un seul instant toutes les possibilités que cela pouvait ouvrir.

"Ça doit être super pratique." dit-elle d'un air un peu bête.

Elle n'avait pas grand chose à dire, ce n'était pas son sujet de prédilection. Elle restait plantée comme une potiche, les bras ballants et l'air admiratif.

"Pratique mais nettement inférieur au rendement d'un tueur à gage. Tu aurais le temps de me placer trois balles dans la tête avant que je n'ai le temps de reconfigurer le système pour t'électrocuter!"

Fit remarquer Olivier.

"Sauf si j'utilise... Mon arme secrète!"

Dit-il en désignant sa montre.

"Ma plus belle invention, ça oui!"

Lou avala sa salive, mal à l'aise, à cette évocation morbide. Puis elle afficha à nouveau un air curieux lorsqu'Olivier présenta sa montre comme une formidable arme secrète.

Fascinée, elle s'approcha, essayant de voir ce que cette montre pouvait avoir de spécial. Mais à première vue, il s'agissait d'une montre tout à fait banale.

Elle leva un regard interrogatif sur Olivier, haussant un sourcil.

Olivier pressa une suite de booutons et un rayon laser jaillit de la montre, trop court pour toucher quoi que ce soit.

"Je peux réguler la puissance, la longueur du jet et si je veux en faire une arme de tir ou une lame. Cette montre a aussi un grapin, un système de détention assez performant et les optiosn habituelles de montres d'espion."

Dit fièrement le hacker.

Lou sursauta et fit un pas en arrière en voyant le rayon laser, mais elle avait toujours son air extasié.

"Ouaaaah !" dit-elle toujours aussi admirative.

"C'est génial ton truc !"

Elle lui sourit.

"Tu dois être sacrément balèze, n'empêche ! Et au fait, tu es depuis longtemps à la Synnefo ? Je t'ai jamais croisé auparavant."

[Désolée pas très inspirée en ce moment ^^"]

"Trois ans je crois. Mais c'est qu'avant, je faisais quelques trucs de chez moi, le genre de trucs qui ne nécessitait pas ma présence ici. Et là, j'ai reçu un mail me disant que le boss allait nommer son successeur avec rappel immédiat au QG de la corporation donc me voici!"

Dit Olivier d'un ton légèrement ennuyé. Tant de projet qu'il avait dû finir en quatrième vitesse...

HJ: Pas grave^^

Lou haussa un sourcil.

"Ah tiens... Et... ce poste t'intéresse ?" demanda-t-elle sans arrière pensée.

Puis elle fronça les sourcils.

"Je ne savais pas que le boss voulait nommer un succésseur."

Elle secoua la tête et dit sur un ton légèrement vexé :

"Ah, bah... T'façon, j'suis jamais au courant de rien dans cette société. Parce que je suis trop jeune et gnagnagna..."

"Bien sûr que le poste m'intéresse! Avec les ressources informatiques que j'aurais, je pourrais finir plein de projets laissés de côté!"

Dit Olivier.

"T'as quel âge, au fait? T'as pas l'air si jeune!"

"Ah je vois..." dit pensivement Lou en hochant la tête.

Puis elle croisa les bras, et répondit d'une petite voix (elle complexait sur son âge) :

"Ben... J'ai quinze ans..."

Puis elle fronça de nouveau les sourcils et reprit, comme pour se défendre :

"Mais je vais bientôt en avoir seize, alors hein !"

"Hey calmos! Que t'ai un an comme cent ans, je m'en moque, c'est pas l'âge qui compte, c'est le coeur et l'esprit!"

Dit Olivier avec amusement.

"Si jeune et déjà prête à tuer... tu dois avoir de sacrés nerfs toi! T'aurais aimé Charlie."

Il soupira à la pensée de son défunt ami.

La première réplique d'Olivier fit sourire Lou. Elle aimait être rassurée sur son âge. Puis, entendant la suite, elle haussa les épaules et dit avec amertume :

"J'suis obligée... C'est pas que j'aime ça, mais je suis pas bonne à grand chose d'autre."

Elle préféra occulter volontairement son autre petit business.

"Faut bien gagner sa vie."

"C'est toujours mieux ça que de tomber dans l'enfer de la drogue, de l'alcool ou de la prostitution! On en a recueilli des jeunes pleins de potentiels pour leur éviter ca du temps où mes parents vivaient!"

Commenta Robert.

"Le gouvernement ne faisait rien de bon pour ses citoyens de toute façon. C'est dégueulasse à mon avis!"

A la mention de la prostitution, Lou croisa les bras dans le dos, baissa la tête et rougis. C'était plus ou moins ce qu'elle faisait, en plus d'être tueuse à gage.

Elle releva la tête, toujours légèrement rouge, et sourit timidement.

"Ouais... Ouais c'est... toujours mieux..."

"J'ai touché une corde sensible, ça se voit. C'est un second métier ça?"

Demanda tristement Olivier.

"Tu es sûre qu'un peu plus d'argent ne peut pas t'aider à sortir de ça? Sincèrement..."

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