Contemple la ville de haut

Elizabeth arriva à la terrasse plus rapidement que le temps du rez-de-chaussé à son appartement pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait pas de monde dans l'ascenseur. Heureusement.

Arrivée, un énorme coup traversa ses cheveux et ceux-ci volèrent. Elle était seule et elle put se détendre en parfaite solitude. Ce vent ne la gênait pas, au contraire, elle se réjouissait qu'il la tienne compagnie. Elle adorait se sentir libre comme l'air quand le vent emportait ses cheveux sur son chemin en les gardant les airs. De vrais airs de star, pensait Elizabeth à chaque fois. Elle alla se servir une vodka au bar et alla s'asseoir sur une chaise longue en sirotant sa boisson. Elle avait soigneusement amené ses lunettes de soleil. Elle s'étendit sur la chaise et heureusement qu'il y avait un parasol pour éviter de trop prendre de soleil.

Elle se détendait, elle relaxait, elle était tout simplement bien en cette journée.

Après une quinzaine de minutes, elle se tanna et décida d'aller sur le bord de la terrasse afin de contempler la ville d'Ataxia. Elle portait toujours ses lunettes. Elle regardait, voyant les choses en minuscule. Un vent surplombait toujours le toit et emportait ses cheveux au passage. On aurait dit une vraie star! Elle n'était un peu disons...elle jouait la comédie pour son métier. Ça s'équivalait en quelque sorte.

Andreas arriva sur la Terrasse. Il ne commanda rien à boire: ce serait un peu compliqué avec ses bras. En effet, quelques jours plus tôt Andreas s'était battut contre 3 membres de la Mavros et il avait été bien blessé. Notamment des plaies au viasage, aux épaules et au torse, des balles un peu partout: dans le genou, le bras, le torse, la poitrine, le ventre et le dos, les deux bras brisés,... Bref, il était resté un petit moment à l'infirmerie avant de rentrer chez lui et de dormir une journée entière.

Il se dirigea vers le balcon où il reconnu une personne famlière: Elyzabeth Levy, une jeune femme avec qui il avait laisser échappé un intrus pour enfin, dire au boss qu'elle n'avait rien à voir. Il alla directement la voir, le visage denué d'expressions, comme à son habitude et il la salua.

"Bonjour mademoiselle Levy. Vous vous rapellez de moi ? Andreas Timverstel."

Andreas la regarda avec respect et une once de sympathie, ce qui était rare chez lui.

Elizabeth ne fit pas attention au petit «tic» que venait de faire retentir l'ascenseur. Elle entendit que des pas auxquels elle ne fit pas vraiment attention. Elle plongeait son regard dans les rues et les bâtiments d'Ataxia. Cette ville si mystérieuse qui semblait si sereine autrefois. Comment cette joie aurait-elle pu tomber en claquant simplement des doigts? Tout un mystère qu'Elizabeth voudrait bien savoir.

Elle se sentait libre comme l'air. Comme un oiseau volant au gré du vent et se foutant complètement de l'endroit où il atterit. Comme un poisson dans l'eau. Un drapeau dans le vent. Comme l'horizon. Ses cheveux volaient toujours au gré du vent. Elle souriait à cette merveilleuse sensation. Elle alla même à fermer les yeux afin de respirer le grand air. Puis, une voix familière lui parvint au fin fond des oreilles. Une voix masculine. Elle ouvrit les yeux, ôta ses lunettes de soleil dérobant ainsi ses magnifiques yeux et sourit légèrement à Andreas.

''Bonjour Monsieur Andreas! Contente de vous revoir...en vie à ce que je vois!''

Elizabeth constata alors l'état assez lamentable d'Andreas. Bandages, bandages! Blessures, blessures!

''Vous allez mieux?''

Demanda-t-elle avec une gentilesse qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps.

Il répondit, comme si ce qu'il lui était arrivé était courant:

"Ce n'est rien, une mauvaise rencontre."

Cependant, Andreas détourna le regard, honteux, tel un lion blessé au vif. Il alla s'accouder dur la terasse, contemplant le ciel. Il était bientôt six heures et le soleil se couchait sur les buldings de la ville. Andreas préféra détourner la conversation, toujours honteux.

"Et vous, vous allez mieux ? Vous me sembliez préoccupée l'autre soir. Il ne faut pas vous en faire ainsi, restez forte et le chef vous appréciera rapidement."

Il avait parler d'une voix morne mais c'était pourtant un réel conseil.

L'autre soir! Elizabeth fit un regard qui voulait éviter de reparler de cette situation. Elle secoua la tête et regarda Andreas du coin de l'oeil, un peu timide et honteuse. Mais le conseil la rassura et la remit aussitôt en confiance. Elle esquissa un léger sourire suivit d'un léger soupir.

''Oh euh...oui, oui! Je vais bien merci! Pour l'autre soir...Je suis désolée encore de m'avoir autant emporté! Je...je n'ai pas l'habitude de travailler pour quelqu'un comme Monsieur Senora. En fait...''

Elle se pencha vers l'oreille d'Andreas afin de lui chuchoter quelques mots.

''je n'ai jamais aimé travailler pour quelqu'un. J'ai toujours travaillé pour moi et j'ai paniqué l'autre soir...''

Avoua-t-elle. Puis, elle releva la tête et reprit un ton normal.

''Mais nous sommes quand assez libre, donc je ne ressens pas une très forte pression pour l'instant. D'ailleurs, je crois que je vais m'y plaire ici...ce vent dans mes cheveux me donne l'idée que je suis libre comme l'air.''

Dit Elizabeth en regardant au loin. Puis elle se tourna vers Andreas et le regarda dans les yeux.

''Merci encore de n'avoir rien dit Monsieur Timverstel. Mais au fait, cette femme, elle s'est enfuie du bâtiment et donc elle n'a rien fait d'autre que de sortir en trompe! Nous lui avons sûrement fait peur et elle est partie sans demander son reste!''

Constata-t-elle. Elle revint poser son regard sur l'horizon et le soleil qui n'allait pas tarder à se coucher.

''Je ne semble pas être trop repèrer par la Mavros pour l'instant. Peut-être seulement cette femme, mais sinon! Je n'ai pas vraiment eu de contact avec un membre de la Mavros. Sont-ils aussi sadiques et morbides que la Schya l'est en matière de torture?''

Demanda Elizabeth avant de regarder de nouveau Andreas qui regardait lui aussi l'horizon.

Il aquiesça de la tête.

"Je comprend mieux. Moi je suis allé à l'armé donc j'ai bien connu la discipline et j'accepte de recevoir des ordres et de faire certaines choses. A condition bien sur que je sois payé. Je ne suis pas non plus fou. Les rares choses qui font que je pourrait désobéir, même au détrimant de l'argent, seraient que l'on s'en prenne à des êtres qui me sont chers, a des innocents qui n'ont rien demander, qui ne font aucun mal, qui ne sont d'aucunes sociétés et qui ne sont pas dans l'ombre du business ou encore à tout ce qui touche à mon honneur et ma dignité."

Sa voix était glacial, indifférente et morne. Pourtant, cela n'ébranlait pas la sincérité de ses paroles. Ensuite, la jeune femme parla et à Andreas de répondre:

"Derien, je ne vous aurais pas laissé seule pour gérer tout ça. Je ne sais pas si la Mavros vous a repéré ou non mais en effet, ils sont aussi sadiques et morbides voir plus que nous en matière de torture."

Andreas repensa à l'état de son amie, Lily et il ne put s'empêcher d'haïre encore plus la Mavros. Mais là encore, il ne laissa rien parraître devant Elyzabeth.

''C'est bon à savoir!''

Rétorqua Elizabeth. Elle regarda de nouveau la ville de l'endroit où elle était. C'était magnifique de contempler la ville d'aussi haut, mais là-bas, dans les rues, ce n'était pas très très magnfiques. Même en plein milieu de la journée, on craint de se retrouver face à face avec un criminel avec comme seul envie nous tuer sur le champs sans que l'on demande notre reste. De vrais vikings; des sans pitiés, sans pudeur.

''Ça fait longtemps que vous êtes ici à Ataxia? Êtes-vous un membre de l'organisation depuis longtemps?''

Demanda Elizabeth avant de remettre son regard sur Andreas qui regardait au loin, cette liberté que l'on voit, mais que l'on peut atteindre, car il y a toujours quelque chose qui nous retient. Le ciel coloré par le couché de soleil qui n'allait pas tarder à se produire. Le vent continuait toujours de faire son travail dans les cheveux d'Elizabeth et les quelques rayons du soleil encore vifs d'esprit reluisaient ses yeux bleutés. Elle le regardait avec un air de questionnement, de confiance même. Elle s'était vite fait lien d'amitié avec cet homme. Par contre, son air vide le rendait mystérieux et elle se questionnait encore plus sur sa véritable nature. Tout comme le chef de Schya: Monsieur Senora. Enfin bref, elle lui souriait à peine.

Il la regarda.

"Sa fait depuis ma naissance que je suis ici. J'y suis né, j'y mourrais. C'est ce que je veux en tout cas."

*Pour être enterré auprès de mon frère.*

Il avait préféré ne pas parler de son frère, ne pas parler de son passé douloureux. Il n'en avait pas le coeur. Du moins pas aujourd'hui. Mais un jour peut être aura-t-il envie d'en parler à cette jeune fille, qu'il trouvait tout de même sympathique.

"Je suis dans la Schya depuis deux années environ. J'ai eut un passé de militaire donc il est évident que j'ai été accepté."

Andreas s'était présenté sur un coup de tête, soif de vengeance à la terre entière, soif d'argent. En fait, c'est sa haine qui l'avait guidée. Mais plus tard, en se calmant, il n'avait pas souhaiter quitter la Schya. D'abord parce qu'il aurait été assassiné, en sachant beaucoup, ensuite parce qu'il gagne bien sa vie.

Elizabeth le regarda: il avait l'air triste et coléreux à la fois. Peut-être que cette impression trahissait le véritable sentiment qu'il émalait. Elle semblait de plus en plus intriguée par lui. Elle fit la mystérieuse également en trahissant son regard également: elle avait l'air enjoué, amusé, coquine même tandis qu'elle était plutôt intriguée et elle ne pensait à rien en particulier.

Elle regarda au loin, le soleil se couchait. Les derniers rayons se réflètaient dans ses yeux bleus, les rendant plus merveilleux à admirer. Elle esquissa un sourire de séductrice, afin de trahir ses pensées. Le vent continuait toujours de souffler dans ses cheveux. Elle replaça une mèche qui s'était aventurée dans son visage. Elle repensa à sa vie avant ses 18 ans: mystérieuse et inconnue...

''Je suis arrivée il y a 2 semaines je crois à Ataxia et dans l'organisation. Je...j'ai...euh...''

Elizabeth s'arrêta, car elle hésitait à lui dire sa vie avant ses 18 ans. Devait-elle s'en inventer une? Non! Surtout pas! Peut-être que cela empirait sa relation avec lui.

''En fait, je n'ai jamais vraiment révélé mon passé depuis mes 18 ans. Pour moi, ce serait trahir mes parents. J'ai...en fait...j'ai promis de rien révéler. Je...euh...suis désolée! J'espère que vous me comprenez?!''

Demanda-t-elle.

Il fut troublé par cette jeune femme. Elle semblait à la fois sûre d'elle et à la fois non. Pour une fois il eut un air humain: il la regarda d'un regard étonné et vulnérable, comme si elle possédait sur lui un pouvoir. Pas une emprise, plutôt une attirance, un centre d'intêret.

Il la regarda droit dans les yeux. C'était étrange: deux paires d'yeux bleus, christallins et saphirique, qui se croisaient. Il posa une de ses mains bandelé sur son épaule et lui dit avec douceur:

"Ne vous en faites pas. Je vous comprend totalement. Moi même je ne vous ai pas dit mon passé. Nous avons tous des choses, des parts d'omres en nous que nous voulons cachées, gardées secrètes, ne pas réveler à quiconque. C'est parfaitement compréhensif."

Doucement, avec un semblant d'hésitation vite remplacer par de l'assurance, il esquissa un sourire chalereux et rassurant, comme rare il lui était d'avoir.

Elizabeth se tourna vers lui quand il posa une de ses mains sur son épaule. Elle regarda d'abord cette main puis les yeux d'Andreas. Son air avait changé. Il semblait plus chaleureux, plus rassurant, plus serein même. Il avait prononcé quelques phrases si tendrement réconfortant. Elle ne put s'empêcher de répondre au sourire qu'il lui avait esquisser. Elle lui fit un sourire tendre et reconnaissant et des yeux brillant de générosité et de simplicité. Elle avait une totale confiance envers Andreas et dans le regard de celui-ci, il lui vouait un respect qu'elle appréciait.

''Je me sens moins seule...je croyais être la seule qui ait un passé confidentiel et qui le restera aux yeux des autres.''

Elizabeth se tourna vers l'horizon, admirant les derniers rayons clairvoyants du soleil tombant. Le vent devenait de plus en plus friscet et elle frissonna un peu.

''J'étais libre comme cet horizon, mais cette liberté m'était inaccessible à part entière. Il y avait toujours quelque chose qui m'empêchait d'avancer au plus haut point. Je suis prisonnière de moi-même et de mon passé. Mais je ne peux me révéler au grand jour, car j'ai fait la promesse, l'ultime promesse. La plus grande et la plus secrète promesse que j'ai fait jusqu'à maintenant. S'il m'advenait de la briser, je devrai me tuer. Telle est la conséquence de mon acte que je ne ferai jamais si ma promesse reste sous terre. Même par la torture, la persuasion, la séduction...je ne cèderai jamais aux tentations...Même que si je vous le dirais, je devrai vous tuer...par mégarde...''

Dit-elle avant de se retourner vers Andreas.

''Mais ne craignez rien. Je n'ai pas l'intention de vous tuer. Vous êtes la personne la plus tendre et respectable que j'ai rencontré depuis 3 ans. Je m'en voudrais à mort si je vous tuais. Je vous le promet....''

Continua-t-elle en le regardant. Elle fit un sourire respectueux et digne de confiance.

Il lui rendit son sourire.

"De toute façon, la mort ne me fait rien et je n'aurais pas peur de l'apprendre si cela était pour votre bien ou votre protection. Vous pouvez me croire vous aussi."

Andreas réfléchit quelques instants, et après une profonde et mûre réfléction, il se dit qu'après se que venait de lui dire cette jeune fille, qu'il considérait d'ailleur depuis comme une amie, elle était en droit d'en savoir un petit peu plus sur lui. Alors il lui parla tranquillement, liébré et calme.

"Moi j'avais une famille riche et plus ou moins hereuse. Mais un jour elle a perdue sa fortune sur l'entassement des dettes de jeux et autres. Il était donc prévu que je me marrie à une femme riche. Mais j'ai commis une erreur grossière. Une erreur que je n'aurais pas dut commettre."

Il respira profondément une bouffée d'air frais. Du vent s'engouffra dans ses cheveux blonds platines et il reprit.

"Moi non plus je ne vous en dirais pas plus. Non pas que votre vie en serait mise en danger, ni parce que c'est trop secret. Mais juste parce que c'est trop douloureux et que je n'ai pas le courage de vous en parler. Parce que j'ai mal, parce que je m'en veux et pour tant d'autres raison qui font que mon coeur veux garder sa secret. Mais je vous promet que le jour ou j'aurais la force, le jour ou j'aurais le pouvoir de vous avouer la vérité tragique de mon passé, je le ferais."

Il avait parler franchement et avec beaucoup de douceur et d'humanité.

"Parce que vous êtes une amie Elyzabeth."

Elizabeth fut touchée, même émue. On ne lui avait jamais fait autant confiance comme ça. La vérité de son passé brûlait sur ses lèvres, mais elle se retint pour ne rien dévoiler. Elle prit la main d'Andreas. Elle la regarda puis plongea son regard dans celui du jeune homme. Elle le regarda avec un air compréhensif et confiant.

''Je suis touchée par votre confiance que vous avez envers moi. Je...je ne sait que dire...j'aimerais vous révéler une partie de mon passé, mais une partie de moi me renonce catégoriquement de le faire, je suis désolée...Peut-être qu'un jour je serai en mesure pour en dire une partie. Le vôtre doit être aussi dur à porter que le mien. Sachez que...(elle posa son regard sur la main d'Andreas qu'elle tenait dans sa main) je serai toujours là pour vous, pour vous aider à supporter votre passé, mon cher ami Andreas (elle reposa son regard dans celui du jeune homme de ses yeux bleus persants). On vit aujourd'hui, mais on n'oubliera jamais hier puisque c'est une partie intégrante de notre vie. Renier notre passé, c'est ignorer qui nous sommes vraiment, car c'est le passé qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, présentement, actuellement, maintenant...Andreas, vous en êtes sûrement ressorti grandi de votre passé. En tout cas, j'ai beaucoup appris du mien...pour ma part. Puisque les erreurs sont humaines et nous sommes humains. Apprendre de nos erreurs, c'est grandir et apprécier encore plus notre passé, même s'il est lourd à porter.''

Elizabeth s'arrêta. Elle avait parlé avec tant de sincérité, d'intégrité et d'humanité comme jamais auparavant. Le vent continuait toujours de faire voler ses cheveux dans les airs.

''Un jour, vous aurez la force d'affronter votre passé...en le révélant à une personne de confiance...''

Rajouta-t-elle.

Andreas était touché droit au coeur par les paroles de sa nouvelle amie. Elle le troublait. Il sourit et serra sa main avec douceur.

"Merci. Merci pour toutes ces paroles Elyzabeth. Et vous avez raison sur toute la ligne, en tous points."

Il soutint se regard. On aurait put comparer leur regard à deux infinis océan cherchant à se melanger. Il reprit, son regard toujours dans le sien.

"Vous êtes vraiment une personne adorable. Je suis certain qu'entre nous, il y a une réelle confiance l'un en l'autre. Et rien que de le savoir me rassure."

Il embrassa delicatement sa main et la relacha.

"Merci encore."

Elizabeth fut encore plus touchée lorsqu'Andreas lui embrassa la main. Elle baissa la tête, gênée, mais tout de même touchée. Ensuite, elle le regarda de nouveau dans les yeux. Leurs yeux se croisèrent et se perdèrent l'un dans l'autre comme un océan.

''Je suis heureuse qu'une telle confiance existe entre nous et qu'elle vous rassure. Vous n'avez pas à me remercier puisque c'est normal entre amis. Je suis humblement comblée du fait que je vous redonne confiance par de simples paroles. Notre amitié sera autant mutuelle qu'extraordinaire. En espérant qu'elle dure longtemps.''

Dit-elle. Elle lui sourit tendrement et amicalement. Les derniers rayons du soleil disparurent derrière les montagnes au loin. Un vent plus fort et un peu plus frisquet se leva soudainement. Elizabeth fut pris d'un frisson.

"Vos paroles en disent long sur votre intelligence et votre gentilesse. Moi aussi j'espère une amitié durable et solide que rien ni personne ne viendra entacher."

Un vent plus frais se dressa et il remarqua que son amie l'avait sentie elle aussi. Il lui demanda aimablement:

"Je vous aurais bien proposer ma veste, mais je n'en est pas. Rentrons à l'intérieur. Ce serait ennuyeux que vous attrappiez froid."

Il la conduit à l'intérieur où il faisait bien plus chaud.

"Nous allons continuer cette discussion autour d'un verre. Enfin si vous le souhaitez et si votre temps est libre ?"

Il attendit sa réponse pour savoir si il commanderait ou non quelque chose.

*C'est l'homme le plus galant que j'ai rencontré en 21 ans de vie!*

Elizabeth lui sourit gentiment. Elle apprécia le geste d'Andreas: un geste de galanterie digne d'un homme respectacle et aimable.

''Il commençait à faire froid en effet. Je n'osa pas trop rentrer puisque le couché de soleil était beau et magnifique à regarder. Je vous remercie tout de même de m'avoir remis les pieds sur terre et rentrer afin de ne plus avoir aussi froid. Votre gentillesse est plus qu'aimable est galante.''

Décidément, il faisait plus chaud à l'intérieur. Ils allèrent au bar, s'assirent sur les hautes chaises et Elizabeth commanda un Margarita. Elle continuait toujours de lui sourire aussi humblement.

''J'ai tout mon temps!''

Après qu'ils reçurent leur verre, Elizabeth en prit une gorgée et retomba dans l'océan de leurs yeux bleus.

''J'espère que vous allez vous rétablir très bientôt!''

Dit-elle en lui souriant.

"Et bien, je vous remercie de tant d'éloge mais je pense qu'il y a un minimum de respect à avoir envers les femmes. Inutile de préciser que je ne suis pas macho."

Il s'assit et commanda un café noir bien chaud, qu'il but avec précautions, tout en écoutant Elyzabeth et en plongeant ses yeux dans les siens.

"Je l'espère aussi. Car sur ordre du médecin, pas de contrats pendant au moins une semaine et demi."

*En même temps ils ne m'ont pas loupés, à trois contre un. Je serais plus prudent la prochaine fois et puis...*

"Je compte m'entraîner et devenir plus fort. Pour que cette situation ne m'arrive plus."

Elizabeth tenta d'imaginer Andreas, sans ses multiples bandages, à l'action.

''Pourtant, sans être trop déplacée, vous me semblez être un homme qui est assez fort. Mais vous savez et comme le monde le dit, l'entraînement c'est excellent, même si on est déjà fort!''

Dit-elle en souriant. Elle prit une seconde gorgée de sa boisson.

''Je m'entraînerai avec vous, si vous me le permettez. Jadis, je joggais tous les jours de même que je m'entraînais physiquement, mais en trois ans, le temps m'a manqué et donc je ne puis m'entraîner comme avant. Et puis, c'est plus amusant s'entraîner à deux que tout seul, pas vrai?!''

Rétorqua-t-elle. Elizabeth et Andreas continuèrent de se regarder dans les yeux. Ils étaient incapables de cesser de se regarder. L'emprise de l'océan bleu les gardait en contact visuel sans arrêt.

*Je suis incapable de me défaire de ses yeux. Mais je n'ai pas à me plaindre: ils sont si magnifiques à regarder!*

Il l'écouta attentivement et répondit, d'une voix plutôt enjouée:

"Votre offre est très aimable et il m'est impossible de refuser. Merci. Je pense que j'aurais un peu de mal au début: mes bras et mes jambes seront rester trop longtemps sans entraînement pour être au même niveau. Mais je donnerais ce qu'il faut."

Il lui sourit et redevint silencieux, gardant son regard accrocher au sien, ne pouvant s'en détacher lui aussi.

*Ses yeux... Ils sont comme une magnifique immensité, comme un lagon dans lequel on voudrait nager.*

Il fini son café.

"J'ai hâte de reprendre cette entrainement avec vous."

Comment pouvait-elle dévier son regard du sien? Deux aimants, l'un négatif et l'autre positif, s'attiraient l'un vers l'autre ne pouvant ne pas se toucher ou dans leur cas, de se regarder sans cesse. Elle finit également sa boisson. Le barman lui demanda si elle en voulait un autre et elle répondit que non. Tout ça, sans détacher son regard de celui d'Andreas.

''Moi de même, Mr. Andreas. Nous aurons plus de plaisir à deux! Comme on dit: «plus il y a de fous, plus on rit!». Ce sera un honneur pour moi de vous aider à vous rétablir et à vous réapproprier les différents appareils pour vos membres bander.''

Dit Elizabeth toujours aussi sincère.

*Si ça continue, je vais fondre sur place tellement que ses yeux sont admirablement magnifiques à contempler!*

Andreas s'était réellement pris au jeu. Il décida de le rendre plus drôle alors. Et après l'avoir attentivement écouter, il lui répondit d'une voix chaude et douce tout en lançant un regard électrique:

"Pour ma part, plus important qu'un honneur un bonheur."

Il cessa de prendre cet air sérieux et sourit. Il la regarda une dernière fois intensément puis se leva.

"Je suis sincèrement désolée mais je suis au regret de vous annoncer que je dois partir. Je vais me reposer un peu. Je vous remercie pour votre bonté et votre sincérité et sachez que vous pouvez compter sur mon entière amitié et loyauté. Bonsoir Mademoiselle Levy."

Il brisa se lien que leurs regards créait. Cet acte lui produit une étrange sensation, comme un regret. Il fit demi-tour et sortit.

HJ: On fait un autre sujet pour mon entrainement ? Parce que je dois me remettre au plus vite au boulot quand même ! ^^ On fais sa ou ? A toi de voir.

Elizabeth tenta de cacher son air déçu dû au fait que Andreas devait partir. Elle sourit tant bien que mal et c'est alors que le lien que leur regard se brisa.

''Bonsoir Monsieur Timverstel! Au plaisir de vous revoir très bientôt pour notre entraînement collectif!...''

*En espérant pouvoir replonger mes yeux dans les vôtre...*

Elle le regarda s'éloigner en faisant un sourire déçu. Elle se tourna vers le bar. Le barman se rapprocha en nettoyant un verre. Il les regardait à des intervalles. Elle regarda le comptoir, déçue, avec une main appuyée sous son menton pour lui soutenir sa tête. Son coupe tenait le tout.

Barman:''Je crois qu'il vous plaît bien, Mademoiselle! Et je crois qu'il ne fait pas exception à la règle!''

Elizabeth fut surprise. Elle releva la tête en enlevant sa main de sa position; elle se redressa aussitôt. En regardant le barman.

''Qu'est-ce qui vous fait croire ça?!''

Il la regarda en souriant mesquinement.

Barman:''Voyons Mademoiselle! C'est évident! Votre manière de vous regarder l'un et l'autre! N'avez-vous jamais ressenti quelque chose d'aussi fort en vous envers quelqu'un?''

Elizabeth réfléchit, cherchant dans ses souvenirs des trois dernières années.

''- Euh...non...non! Je crois que...que vous faites erreur, cher Monsieur! Une femme telle que moi...

Barman (il la coupa): Une femme telle que vous pouvez tomber en amour. Telle est la nature humaine, ma très chère dame! Si vous saviez le nombre de couple que j'ai vu se former sous mes yeux lorsque je travaillais dans un bar de la ville, jadis! Je sais très bien comment les deux personnes sont et je suis assez expérimenté pour vous dire que vous et ce monsieur vous vous plaisez!

- Vous vous trompez sur toute la ligne!''

Avant même que le barman puisse rajouter quoi que ce soit, Elizabeth sauta de son banc et partie en jeta un regard au barman. Elle partit à la course, le pas pressé, pour aller à son appartement. Elle rentra dans la cabine de l'ascenseur vide et regarda le plancher en pensant à ce que lui avait dit le barman.

*Peut-être qu'il a raison...*

Et les portes de l'ascenseur se refermèrent, laissant Elizabeth dans ses profondes pensées.

(Ok! Je vais créer le sujet!^^)

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