Une petite pause sur les grandes avenues

Après ses déambulations dans les petites rues du quartier des affaires, Lily déboula finalement sur un des grandes avenues. La voleuse de photo était loin derrière, elle pouvait maintenant faire une pause. Elle s'adossa à un mur et reprit son souffle, tout en gardant un oeil vigilant sur les alentours. Après tout, elle n'était pas dans son quartier. Mais il n'y avait que des accros du shopping effréné en manteau de fourrure, des limousines, des rolls... Personne en tout cas ayant l'air de cacher un M16 sous sa chemise. Lily ne baissa pas sa garde pour autant.

Andreas marchait tranquillement dans les rues, perdus dans ses pensées. Sa lui arrivait souvent de marcher comme ça sans vraiment réfléchir, suivant juste ses pieds. Il redressa la tête assez vivement lorsqu'il reconnue quelqu'un: Lily Roverandom ! Il l'avait croisée il n'y a pas une heure. Il s'approcha et fit mine de continuer sa route mais, alors qu'il passait dans son dos, il dit tout haut, d'un ton léger et comme pour lui même:

"C'est fou ce que le hasard à comme don de réunir les gens !"

Il s'arrêta, les mains dans les poches et posa ses yeux sur la jeune femme.

"Re-bonjour, Lily."fit il d'une voix calme.

Lily, qui était aux aguets, comme toujours, avait vu Andreas arriver, mais comme elle le connaissait, elle avait continué à observer autour d'elle. Aussi, ce fut sans surprise qu'elle l'entendit s'adresser à elle. Elle tourna vers lui un regard sans expression et lui adressa un hochement de tête.

"Re-bonjour..."

Elle fit une pause.

"Au fait, je ne sais toujours pas à qui j'ai l'honneur... Pour moi, les présentations n'ont pas eu besoin d'être faite, mais vous ne m'avez pas fait part de votre nom." fit-elle remarquer.

"C'est vrai."

Il la regarda droit dans les yeux.

"Je m'apelle Andreas. Excusez moi de ne pas m'être présenter avant, j'avais supposé que mon frère vous aurait parler de moi mais visiblement, il a oublié."

Il détourna ensuite son regard qui resta vague pendant quelques secondes avant qu'il ne reprenne.

"Je n'ai pas eu l'occasion de donner mon nom il y a longtemps."

*A vrai dire la dernière personne avant elle sa devait être le patron.*

En effet, Andreas avait fuit l'amitier et la sympathie des autres personnes et même lors de combats violent, il n'avait jamais donner son nom. Seul son patron le savait et ceux qu'ils l'avaient appris par lui mais Andreas n'avait que rarement donné directement son identité.

"Merci, enchantée." dit Lily, plus pour la forme.

Puis elle haussa les épaules et dit d'un ton détaché.

"Non, il ne m'a jamais parlé de vous. Ni de personne de sa famille, ni même de ses amis, s'il en avait, d'ailleurs. A vrai dire, nous n'avions pas souvent l'occasion de nous retrouver seul... Alors parler..."

Elle disait cela sur le ton de la conversation, sans aucune gravité. On aurait cru qu'elle parlait d'un ancien petit ami qu'elle avait largué. Mais c'était son attitude normale. Cela ne signifiait aucunement qu'évoquer ceci était pour elle anodin.

"J'avoue bien reconnaître là mon frère. Il a toujours été mystérieux. La seule personne à qui il disait à peu près tout c'était moi."

*Et malgrès tout je n'ai pas été capable de comprendre ce qu'il avait en tête.*

Il s'était interrompu quelques secondes mais il sortit de sa rêverie et reprit.

"Je suppose que vous ne deviez pas en connaître beaucoup sur lui.C'est bien un point qui nous diférenciait. C'est vrai que tandis qu'il était réservé, j'étais extravertie. Il n'y a que comme ça que l'on voyait qui était qui. L'un était un agneau doux et calme, l'autre un petit chévreau joyeux et vif. Enfin je fais une métaphore bien sûr. Je n'ai rien d'un... chevreau !"

Il resta un instant silencieux puis reprit d'une voix calme mais terrifiante:

"Je l'étais. Mais... je suis devenue un loup !"

Oui, Andreas était devenue un loup sanguinaire, aveuglé par la colère et l'envie de vengeance.

Lily eut un petit rire froid, sans joie.

"Je n'en doute pas un instant." répondit-elle simplement.

Elle fit une pause, s'adossant contre le mur et levant les yeux vers le ciel. Un fin crachin s'était mis à tomber. Ce n'était qu'une question de seconde avant qu'il ne se transforme en pluie torentielle.

Se remémorant les révélations d'Andreas, Lily eut un sourire amer et dit à voix basse, plus à elle-même qu'au jeune homme :

"S'il avait été moins réservé, peut-être serait-il encore en vie."

Elle regarda Andreas d'un regard très étrange, indescriptible, puis haussa les épaules et retourna à sa contemplation du ciel gris et nuageux.

"Enfin, personne n'est parfait." dit-elle sur le ton de la conversation.

"Peut être. Mais je le connais, dans le fond, il a toujours aimer joué les héros. Ce que je trouve étrange c'est pourquoi n'a-t-il pas fuit plus tôt avec vous ? Peut être qu'il se sentait trop responsable de cette femme. Je n'en sais que trop rien."

Andreas sortit son paquet de cigarette et constata qu'il était vide. Il l'écrasa d'une pression de poing, le balança dans la rue et en sortit un neuf. Là il en sortit un cigarette, son briquet, l'alluma et fuma. Il s'abrita de la pluie qui pleuvait de plus en plus fort.

"Je sens que l'on va être coincé là un moment."

La pluie tombait à flots et si ils sortaient de la l'espace de quelques secondes, ils seraient déjà trempé. Andreas décida donc de rester en attendant que la pluie se calme mais cela pouvait prendre un certains moment: l'orage jouait avec ses éclairs.

"Vous avez du temps à perdre ? Car si vous le souhaitez nous pouvons entrer dans le bar d'en face. Ce sera surement plus agréable que sous ce petit abris pentu."

Lily, qui avait regardé tomber la pluie, le nez en l'air, d'un regard distrait, tandis que Andreas parlait, se retourna vers lui et lui adressa un rapide hochement de tête en réponse à sa question.

"Pas de refus. Je n'ai pas envie de flinguer encore plus mon tailleur." dit-elle sur un ton détaché.

Elle se mit à courir, sortant au passage son Desert Eagle de sa veste. Elle le braqua sur les voitures qui s'arrêtèrent aussitôt. Se frayant ainsi un passage sur toute la largeur de la grande avenue, Lily traversa en courant et alla se mettre à l'abri dans le bar.

C'était quand même plus rapide comme ça plutôt que d'attendre le feu vert au passage piéton !

Il fut surpris et assez amusé par les actes de la jeune femme. Il traversa en trotinant à sa suite.

"Pas mal comme technique."

Il s'assit à une petite table dans un des coins de la pièce.

"Que voulez vous boire ? C'est moi qui paye."

Andreas avait toujours été un chouia galant mais, un peu comme tous les hommes. Il éteigna sa cigarette dans un vieux cendrié. Il réfléchi quelques instants sur sa commande.

"Je pense que je vais prendre quelques chose de chaud. Hum... un café noir sans sucre et sans crème fera l'affaire."

Lily s'assit à la même table que Andreas, en face de lui. Elle ne cessait de jeter des coups d'oeil méfiants tout autour d'elle, étudiant la moindre personne se trouvant dans la pièce, du barman au bébé dans sa poussette. Puis, lorsqu'elle eut faire le tour, elle posa ses mains sur la table, regarda Andreas et dit :

"Merci, une San Pellegrino pour moi."

Elle éventa son visage avec sa main afin de dissiper les relents de tabac.

"Bien alors faisons notre commande."

Andreas commanda les boissons. Les deux jeunes furent servis en eu de temps. Andreas commença donc à boire lentement le café bouillant. Il reposa la tasse et engagea un peu la conversation.

"Je pense que nous en avons un peu fini de parler de mon frère. Nous avons fait le tour."

Il regarda quelques secondes par la fenêtre puis il se reconcentra sur la jeune femme et sur son café.

"Cela fait combien de temps que vous êtes à la Schya ?"

Lily fit la grimace quand elle constata que le barman avait rajouté une demi rondelle de citron sur son verre. Avec une petite moue, elle la retira et la déposa dans le cendrier. Elle but une gorgée puis reposa son verre en haussant les épaules.

"Un peu plus de deux ans, maintenant... Depuis sa mort, en fait. Mais j'ai l'impression d'avoir passé toute ma vie à la Schya. C'est devenu ma maison, mon foyer, je veux dire."

Elle resta quelques secondes songeuse, les yeux fixant un point sur la table. Puis elle secoua la tête comme pour se réveiller.

"Même si je n'ai pas de réels amis, seulement des connaissances, j'ai l'impression d'avoir une famille."

Elle releva les yeux vers Andreas.

"C'est étrange, vous ne trouvez pas ?"

"Je ne pense pas. Du moins pas tant que ça."

Il s'interrompu pour savourer une nouvelle gorgée puis il reprit.

"Lorsque l'on a perdu quelqu'un, soit l'on se sent en confiance comme dans une nouvelle "famille" avec les autres, soit au contraire on a plus envie de quelquonque amitié. Après les raisons diffère: certains n'ont plus goût à la vie, d'autre ont trop peur de reperdre quelqu'un de cher et évitent donc de se faire des attaches, d'autre ne se sentent tous simplement pas digne d'avoir des amis pour raisons X ou Y. Enfin, chacun son truc."

Il croyait dur comme fer en ce qu'il venait de dire. C'était une sorte de mode de vie, ou chaque choses a une raison, une fatalité, un coupable.

"Qu'en pensez vous ?"

Cependant, il désirait son avis. Cette femme l'intriguait. Elle avait déjà réussi à le convaincre de certaine chose et il voulait savoir si elle le surprendrait encore une fois en lui faisant voir les choses d'une autre manière.

*En tout cas, elle sait ce qu'elle veut.*

Lily attendit avant de répondre, fixant à nouveau un point invisible sur la table, réfléchissant. Elle but deux ou trois gorgée d'eau gazeuse, puis reposa son verre et prit encore quelques secondes avant de répondre, haussant une nouvelle fois les épaules.

"Je ne sais pas. Je prends les choses comme elles viennent."

Elle releva les yeux vers Andreas. Son regard était froid, presque éteint, vide.

"Je me fous des conséquences de mes actes. Alors je ne vais pas me casser la tête à chercher des raisons à mon comportement. Même s'il me semble bizarre."

Elle fit à nouveau une pause, mais sans quitter Andreas des yeux, toujours avec ce regard glacial.

"Tout m'est égal, tout m'est insignifiant, même moi, je ne tiens plus à rien, sauf..."

Elle stoppa net et son regard s'illumina. Mais elle ne reprit pas et piqua obstinément du nez dans sa San Pel.

Elle avait réussie à le surprendre ou du moins à attiré son attention. Andreas était étonné par se regard, ses paroles et enfin se silence.

"Je vois. Moi je ne me fiche pas de l'impacte et des conséquences de mes agissements, sauf quand il y a de l'argent en jeu."

Il plongea dans son regard. Il la regardait avec des yeux étrange. Un regard perçant, dénué d'expression mais pourtant interessé. Il ne la quitta pas une seule seconde des yeux. Il se mit alors à parler d'une voi calme et douce.

"A quoi tenez vous ?"

*A mon avis soit l'argent, soit le boss... soit les deux !*

Andreas ne savait pas à quoi s'attendre et en même temps, il ne voyait rien d'autre à quoi elle pourrait encore tenir. En même temps, il la conaissait à peine !

Lily termina son verre d'une traite, renversant la tête en arrière. Puis elle le reposa d'un geste violent, faisant vibrer la table, et regarda à nouveau Andreas dans les yeux. Son regard était toujours empli d'une étrange lueur et, avec un peu d'attention, on pouvait remarquer que sa lèvre inférieure tremblait légèrement. Elle plaqua les mains sur la table, se pencha vers lui et dit à voix basse, presque inaudible, et plus glaciale que jamais :

"Peut-être vous le dirais-je un jour. Mais certainement pas pour le moment."

Elle resta ainsi immobile, penchée sur la table, à la fixer de son regard étrange. Elle semblait partie ailleurs. On pouvait même dire qu'elle faisait presque peur.

Il la regarda, interloqué. Puis, un peu de la même manière qu'elle, il s'avança. Ils étaient assez proches et il pouvait sentir son souffle. Il lui dit d'une voix basse et mystérieuse:

"Bien, j'attendrais mademoiselle."

Puis il se redressa et fini lui aussi son café.

"Si vous tenez à garder votre petit secret, je n'aurais ni la curiosité, ni l'audace d'insister. C'est bel et bien à vous de savoir si vous voulez me le dévoiler ou non."

*C'est femme est vraiment étrange.*

Il commanda un deuxième café et demanda à la jeune femme si elle voulait autre chose.

"Bien, continuons les présentations. Vous avez eu une formation de garde du copr il me semble. Mais quel genre d'armes utilisez vous ?"

Il parlait d'un ton léger et détaché, comme si ils discutaient des affaires courantes de leurs travails.

Lily émit un sifflement étrange, comme un feulement de chat, puis se redressa, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille gauche percée de cinq anneaux d'argent, le visage affichant un air détaché, comme si elle ne venait absolument pas d'avoir un comportement étrange. Elle posa un coude sur la table et posa son menton dans sa main. Elle accepta de commander une seconde San Pel.

"Ce n'est pas que je tienne cela particulièrement pour un secret. C'est juste que j'ai conscience que cela pourrait être utilisé contre moi..."

Elle fit une pause, affichant un air songeur, puis reprit :

"Et en plus, je ne suis même pas certaine de ce que j'avance. Si ça ce trouve, c'est tout aussi insignifiant pour moi que tout le reste... Et pourtant..."

Elle secoua la tête.

"Si j'ai bien un point faible, mieux vaut qu'il reste inconnu." dit-elle à voix basse.

Elle but une gorgée du verre de San Pel que le serveur venait de lui apporter et le reposa sur la table.

"Oublions cela." reprit-elle sur le ton de la conversation.

Elle esquissa un sourire sans joie et continua :

"Pour répondre à votre question, j'utilise à peu près tous les types d'armes. Mais j'affectionne tout particulièrement trois armes que je maîtrise mieux que toutes autres et que j'ai toujours sur moi : mon Desert Eagle, mon katana et... mon fouet, mais malheureusement je vais devoir le remplacer. Cette sale petite voleuse l'a rendu inutilisable." termina-t-elle avec amertume.

"C'est vrai. Mais n'oubliez pas que nous sommes dans la même organisation. Je ne verrais pas l'interêt de me servire de ceci pour vous faire du tort."

Ses yeux s'illuminèrent étrangement.

"Et je dois bien avouer que je ne ferais aucun tort à la personne que mon frère aimait. Se serait déplacé de ma part et également une honte à sa mémoire. Je ne me permettrait donc jamais de vous faire quoique se soit."

Bien au contraire, même si elle n'en avait certainement pas besoin, Andreas serait plutôt enclin à la protégé. Mais sa, il ne le dira jamais et le pensera encore moins. On peut dire qu'inconsciemment en lui dormait ce trait de caractère.

Ils furent servis et Andreas but plusieurs gorgée du café.

"Bien je vois. Ce sont des armes interessantes. Quoique je préfère le Desert Ranger au Desert Eagle, je le trouve un peu plus maniable quand même."

Lily esquissa de nouveau un sourire glacial et sans joie.

"Je n'en ai jamais douté. Seulement, nous nous trouvons en présence de plusieurs dizaines d'inconnus, et je ne veux pas prendre le risque d'être entendue."

Elle prit une gorgée de San Pell puis rembraya sur le sujet des armes.

"Pour sûr, le Desert Eagle n'est pas le plus maniable. Mais c'est le plus puissant."

Elle eut un sourire et un regard étrange.

"Et je dois avouer que la puissance me séduit." reprit-elle.

"C'est vrai. Et bien, j'attendrais que vous ayez confiance."

Il finit son café et décida de ne plus en reprendre. Puis il expliqua son choix, au niveau des armes.

"Chacun son truc. Moi je pense que la puissance doit venir de celui qui tient l'arme. Hors si l'arme n'est pas maniable, qu'importe la puissance. Je choisie donc toujours mes armes en fonctions de leur maniabilité."

Il regarda une nouvelle fois par la fenêtre. La pluie ne s'était toujours pas décidée à cesser. Il reprit donc.

"Et sinon, quels sont vos équipements ? Et avez une... petite marque personnelle ? Vous voyez, un peu comme les tueurs en séries. Une marque qui montre que c'est vous qui êtes passée."

Il posa ses coudes sur la table, croisa ses doigts et ne laissa que ses yeux au-dessus de ses mains, scrutant la jeune femme.

"Moi oui. Les roses rouges. S'étaient les fleurs préférées d'Edward et se sont les miennes également."

Il avait parler d'une voix très froide.

Lily haussa les épaules.

"Bien sûr, la maniabilité est très importante. Mais... Je n'ai pas particulièrement de problème de ce côté là, avec mon DE. J'ai été formée afin d'être capable de manier n'importe quelle arme." expliqua-t-elle.

Elle prit une gorgée de San Pel tandis que Andreas lui parlait de sa signature. A la mention de roses rouges, elle ouvrit de grands yeux et cracha sa gorgée d'eau au visage d'Andreas, laissa tomber son verre qui se brisa sur le sol, alors que son visage avait blêmit.

"Ro... Roses... Rouges..." bégaya-t-elle d'une voix blanche.

Elle ne s'excusa même pas d'avoir trempé Andreas. Elle avait l'air ahurie et ses mains tremblaient sur la table.

Andreas avait le visage trempé. Mais peu lui importait ce qu'il avait. Il était troublé par la réaction de la jeune fille. Il ne savait pas trop quoi faire, jamais il n'avait mit quelqu'un dans un tel état. Il avait le regard vide mais il se réveilla vite et s'avança un peu vers elle.

"Je... qu'y a-t-il Lily ? Qu'avez vous ? J'ai dis quelque chose que je n'aurais pas dut ?"

Il la regarda. Il posa une main sur son épaule qui tremblait.

*Mais, que lui arrive-t-il ?*

Andreas ne savait pas du tout quoi faire. Il agissait donc sans vraiment réfléchir. Il la secoua légerement. Il lâcha son épaule, mit une main sur les siennes et l'autre sous son menton, lui relevant le visage. Là il la regarda droit dans les yeux, l'air mi-inquiet, mi-troublé.

"Dites moi."

Sa voix était douce et calme.

Mais Lily dégagea son visage, secouant la tête. Elle se forçait à reprendre ses esprits.

"Rien... Ce n'est rien, oubliez cela." dit-elle d'une voix blanche.

*Arrête ta paranoïa... Senora t'as offert une rose rouge, mais ce n'est pas la même personne qu'Andreas ! Cela ne veut pas forcément dire la même chose pour tous les deux... Oh mon dieu ! Est-ce que mon boss veut me tuer ?!*

Elle était livide, et ses mais tremblaient. Mais elle tenta de se forcer à faire bonne figure et essaye de sourire, mais cela donne plus un rictus qu'un sourire.

"Ce... n'est rien." répéta-t-elle.

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