63e étage, appartement 4: Appartement d'Elizabeth Levy

Après avoir passé un bon 5 minutes dans l'ascenseur avec les regards envieux des hommes présents dans l'ascenseur, Elizabeth quitta la cabine aussitôt qu'elle arriva au 63e étage: étage de son appartement. Elle parcourut le long couloir et trouva la porte avec le chiffre 4 d'inscrit sur celle-ci: c'était son appartement, sa maison, son monde. Elle prit sa clé dans sa poche et débarra sa porte avec soin. Elle referma la porte et la barra avant de visiter son appartement.

Elle était chouettement meublée. Un petit salon, une petite cuisine, une ravissante salle de bain, un bureau avec un ordinateur et des livres dans une bibliothèque. Finalement, elle se dirigea vers sa chambre. De grandes fenêtres éclairaient déjà la pièce par la lune particulièrement claire ce soir. Des draps de satins noirs, un tissu qu'Elizabeth chérissait. Elle déposa plutôt, elle le jeta sur un fauteuil dans sa chambre et elle sauta automatiquement sur son lit King découvrant que c'était un matelas ferme et mou et complètement confortable. Elle riait tellement elle était heureuse. Elle déposa sa clé et son passe sur sa table de chevet à sa droite.

Elle décida d'aller prendre une bonne douche avant d'aller se mettre au lit. Elle alla dans sa salle de bain, enleva ses vêtements avec une certaine rapidité, ouvrit l'eau chaude et se mit sous l'eau et elle soupira, soulagée. Elle se lava les cheveux et se savonna le corps. Heureusement que la Schya fournissait le savon, le shampooing, le revitalisant, la nourriture, bref tout pour un appartement. Après une douche qui dura près de 40 minutes, Elizabeth sortit enfin. Elle enroula ses cheveux dans sa serviette et enfila une robe de chambre, en soie également, qui allait jusqu'au genoux. Elle était nue sous son peignoir. Elle mit ses vêtements dans la machine à laver qui était dans la salle de bain dans l'immense placard de cette pièce.

Ensuite elle se rendit à la cuisine et se prépara un repas. Il y avait tout pour se rendre préparer une salade César. Elle fit chauffer le poulet pré-cuit et prépara pendant ce temps-là sa salade. Une fois le pouler réchauffer, elle l'incorpora à sa salade. Elle se versa un verre de vin rouge dans un coupe exprès pour célébrer son arrivée dans l'organisation. Elle alla manger sur le comptoir sur-élévé, exprès pour manger-là et s'assit sur une chaise haute. Une chaise de bar on pourrait dire. Elle ouvrit la télévision et écouta les nouvelles d'Ataxia afin d'en savoir plus tout en savourant son repas et son vin. Elle avait vu un gâteau au chocolat dans le frigo et se réserva une part pour le déssert.

Ensuite, elle irait se mettre au lit afin de se réposer.

Les premières lueurs du soleil annonçaient que la journée commençait inévitablement. Elizabeth chigna lorsqu'un l'un de ces fameux rayons envahit sa chambre comme ça, comme un mesquin, riant d'elle. Elle mit sa tête sous son oreille pour éviter de faire fasse à ce rayon impertinent et malîn. Elle se rendormit et se réveilla à peine deux heures plua tard. Il était maintenant 8h59 du matin selon le réveil d'Eliz.

Avant de se mettre au lit, elle avait enfilé une robe de nuit, relativement courte, bleue en satin. Comment avait-il fait pour deviner ce cher patron ou cette secretaire? Elizabeth adorait la satin. Elle remit son peignoir et se dirigea vers la salle de bain après avoir fait son lit. Elle se lava le visage. Ensuite, elle s'atarda à la cuisine pour se préparer un petit déjeuner fort simple: deux tartines avec du Nutella et un verre de jus d'orange. Elle engloutit son repas en 15 minutes.

Ensuite, elle se dirigea vers sa chambre où elle se changea. Elle alla devant son placard et regarda les fringues qui s'y trouvait. Elle opta pour sa tenue habituelle: un bustier noir et une mini-jupe de la même couleur. Elle enfila une veste, plutôt un veston noir, ajusté. Un magnifique ruban de satin noir venait s'attacher à la hauteur du nombril d'Elizabeth. Étant donné que son veston n'avait pas d'autres attaches, celui-ci accentuait le décolté du bustier qu'Eliz avait précédemment mis. Elle mit son fusil à l'intérieur et il était bien dissimulé, car on ne pouvait pas soupçonner son existence. De plus, elle mit la ceinture de cuire noire au niveau de sa cuisse pour y mettre son couteau que lui aussi se faisait discret.

Après avoir enfilé ses talons hauts, toujours de la couleur la plus sombre qui existe dans ce monde, elle alla se mettre devant son miroir dans sa chambre où il y avait une commode juste en dessous pour y déposer ses accessoires à cheveux, son maquillage, etc. Elle se peigna les cheveux, se les ondula, ce qui prit une heure et se maquilla. Elle fit ressortir ses yeux bleus en mettant du crayon, du mascara et du far à paupières et tout ça, noirs. Elle se mit ensuite du gloss, peu perlant, pour se donner une bouche pulpeuse et désirable. Telle une vraie séductrice.

Finalement, elle alla à sa table de chevet, pris son passe et le mit dans la poche de son veston, pris sa clé et quitta son appartement. Elle n'avait pas encore reçu une mission et étant donné que la journée était encore jeune, Elizabeth décida d'aller sur la terrasse, question d'admirer la ville de haut. Clé à la main, elle quitta son appartement et prit soin de barrer sa porte avant de se rendre à l'ascenseur et de sélectionner la terrasse qui se situait au 100e et dernier étage de l'immeuble de l'organisation de la Schya. Elle souriait innoçemment, mais joyeusement.

------------------------Revient du Casino-------------------------

Elizabeth revenait du Casino. Endroit luxueux et prestigieux à la sécurité très respectée et honorable, elle venait d'y accomplir sa première mission: assassiner l'un des plus grands fraudeurs du monde avec en prime: un chèque de toute sa fortune résidait dans son soutien-gorge. Qui aurait pu soupçonner que le chèque se trouvait là et encore plus qui avait pu commettre tout ça? Personne puisqu'on retrouverait cet homme dans sa chambre, mort d'une crise cardiaque à cause du poison.

Elle débarra la porte de son appartement et la referma aussitôt en déposa sa clé sur la petite table située dans le vestibule. Elle alla dans son bureau, prit son ordinateur portable et l'amena dans le salon. Elle se servit un verre de vin rouge et commença à rédiger son rapport en rapportant quelques faits saillants concernant cet homme. Elle y décrivit comment elle avait fait pour l'assassiner en y inscrivant les détails de son conversation avec lui et ce qui s'était passé à la table de Poker et dans la chambre.

Elle regarda d'abord à travers les grandes fenêtres de son appartement et y vit la lune qui brillait. Elle tourna ensuite la tête vers le micro-onde et regarda l'heure indiquée: 3h47. Cela faisait près de 2 heures qu'elle rédigeait son rapport. Tout y était par contre. Un bon rapport détaillé dans les moindres détails et les faits saillants de la soirée. Elle se servit un second verre de vin rouge pendant que son rapport était en impression. Ensuite, elle le mit dans un porte-document brun et y indiqua son nom et ce qu'il contenait. Elle le laissa dans son bureau, sur sa table de travail avec son ordinateur portable.

Elizabeth se dirigea vers la salle de bain où elle prit une brève douche puisqu'elle était déjà fatiguée et elle alla se coucher aussitôt que sa douche fut prise. Elle attendrait au milieu de l'avant-midi pour aller mener son tout premier rapport de sa toute première mission au «big boss».

Au petit matin, alors que le soleil était levé depuis 3 bonnes heures, Elizabeth se leva finalement. Elle enfila une tenue assez décontractée pour la journée qui s'amorçait, mais assez habillée pour aller remettre son tout premier rapport au boss. Elle mangea une toast et but un verre de jus d'orange. Ensuite, elle se dirigea vers la salle de bain où elle se fit une beauté. Finalemnt, dernière étape avant de partir vers le bureau du boss, aller chercher le rapport dans son bureau. Elle y alla, le prit et ressortit aussitôt. Elle enfila de beaux souliers propres propice à sa rencontre. Elle sortit et barra la porte.

Revient de la salle d'entraînement

Elizabeth, qui avait resté accôté à sa porte pendant 5 bonne minutes, se décida enfin à aller se préparer. Elle regarda l'heure sur le micro-ondes: 17h30! Elle dévérouilla sa porte en se disant qu'Andreas pourrait rentrer si elle n'était pas encore prête.

''Oh!! Je dois commencer à me préparer immédiatement!''

Et ce qu'elle fit. Elle passa devant sa salle de lavage où elle lança son sac de sport. Ensuite, elle alla dans la salle de bain en vitesse où elle prit une douche de 40 minutes. Après, elle se sécha les cheveux, les raidis avec son fer plat et les frisa avec se dernier, car il donnait un plus beau effet. 1h20 passa. Elle courrut dans sa chambre et ouvrit sa garde-robe, découvrant une panoplie de vêtements. Elle en sortit plusieurs en se regardant dans le miroir, pour voir quelle robe lui allait le mieux. Elle opta finalement pour une robe allant aux genous sans bretelles, ajustée à son haut du corps. Elle alla ensuite devant son miroir et fit le même scénario avec ses bijoux. Elle opta finalement pour de simples boucles d'oreilles argent et un collier au cou de la même couleur. Elle prit une paire de talons haut assortie dans sa garde-robe. Elle regarda son cadran située sur sa table de chevet et regarda l'heure: 19h40! Plus que 20 minutes. Elle sortit son sac à main assortie à sa robe et y rangea son arme. Mais personne pouvait savoir ce que contenait son sac à main. Elle se mit du gloss, un peu de fond de teint et d'un coup de pinceau et de crayon noir, elle fit ressortit ses yeux bleus comme jamais. À présent, il ne restait que 10 minutes avant qu'Andreas arrive. Miracleusement, elle était fin prête, mais elle resta dans sa chambre en se regardant dans le miroir et en tapotant sa robe pour qu'elle tombe bien.

Il était 19h55. Andreas était devant la porte mais ne frappa pas de suite, préférant attendre quelque secondes.

En rentrant de son entraînement, il s'était fait beau. Après s'être douché, lavé les cheveux, les avoir séchés, donner des coups de peigne et choisit de laisser ses cheveux tombés naturellement mais avec classe, il avait choisi ses vêtements. Après avoir hésité sur noir ou blanc, il avait opté pour un smoking blanc, dont le pantalon avait une coupe assez large, avec une petite cravate noire, des chaussures noires bien cirées et légèrement pointues. Il avait ses cigarettes explosives dans une de ses poches et, dissimulé sous sa veste, son Desert Ranger. Pour la touche finale, Andreas avait choisi un parfum aux senteurs légèrement citronées, agrumées. Il était fin près, élégant et chic.

Le jeune homme frappa à la porte de la jeune femme, ponctuel.

Se regardant dans le miroir, elle avait vue les dizaines de parfum parfaitement alignée. Elle en opta pour un à la vanille, une fragrance qu'elle chérissait depuis son enfance. Elle plaça, replaça ses boucles avec ses doigts et finalement, Ding! On sonna à la porte. Son coeur se mit à se débattre en elle. Elle cria ''J'arrive!'', mais avant elle se regarda une dernière fois et prit une bonne inspiration. Elle se dépêcha d'aller répondre. Rendue à la porte, elle tenait la poignée, mais elle prit une dernière inspiration afin de se détendre et ouvrit finalement.

''Bonsoir Andreas! Entrez!''

Elle se tassa pour le laisser passer, puis elle referma la porte.

''Quelle élégance!''

Remarqua-t-elle en regardant de haut en bas Andreas.

La porte s'ouvrit et Andreas cru halluciner l'espace d'une seconde. Il resta silencieux d'admiration devant la beauté de la jeune fille. Il l'écouta et entra docilement. Il entendit son compliment mais ne put que répondre:

"Je... vous... Vous êtes sublime."

Il prit alors conscience de l'état assez gênant voir ridicule dans lequel il se trouvait. Il toussota et reprit sa constance quoique rougissant.

"Je..."

*Du calme, je ne vais pas me perturber parce qu'elle est... magnifique !*

Andreas réussi finalement à reprendre ses esprits et fit enfin d'une voix calme et posée qui lui était là bien propre:

"Merci pour le compliment Elyzabeth."

Il mit ses mains dans ses poches et jeta de légers coup d'oeils autour de lui, restant silencieux durant ces quelques secondes de contemplations. Puis il reposa son regard sur la jeune femme.

"Vous êtes prête ? Nous pourrons partir dès que vous le serez."

Elizabeth baissa la tête et rougit un peu. Elle sourit, flattée, puis releva la tête.

''Euh...je...euh...merci Andreas!''

Elle continua de lui sourire autant.

''Mais de rien! Je ne peux vous dire le contraire puisque ce serait vous mentir et je ne vous mentirai jamais. Ça, je vous le jure!''

Dit Elizabeth avant de rebaisser la tête et rougir de nouveau.

''Je vais chercher mon sac à main et on pourra y aller!''

Aussitôt dit. Aussitôt fait. Elle alla d'un pas précipité dans sa chambre et alla y chercher son sac à main comme elle lui avait dit. Elle revint aussitôt. Elle ouvrit le garde-robe dans le vestibule et en sortit un manteau. Il faisait froid dehors et donc il fallait se couvrir en conséquence. Elle prit son trousseau de clé sur une petite table dans l'entrée et sourit à Andreas.

''Je suis prête! On y va?!''

Dit Elizabeth.

Durant le labs de temps ou la jeune femme était partie chercher son sac, Andreas avait tenté de recouvrer ses esprits. Résultat, il avait réussi et allait mieux. Enfin, il ne pouvait qu'aller bien mais disons qu'il voulait paraître normal et bien.

Puis la jeune et jolie Elyzabeth arriva avec son sac, apparement prête à partir avec lui afin de passer une bonne soirée avec lui. Il lui sourit, sortit et lui tint la porte.

"Bien, mademoiselle si vous voulez bien me suivre. Allons diner."

Il ferma la porte derrière elle et lui tendit son bras, tel un gentleman.

*J'espère que l'on passera une bonne soirée. J'en suis sure. Sa ne peux être autrement avec Elyzabeth.*

Ensuite, ils se dirigèrent vers l'ascenceur. Ils descendirent au sous sol, prirent la voiture noire d'Andreas et se dirigèrent vers un restaurant.

HJ: Désolée du retard ! Je fais le sujet ! ^^

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Quelques heures plus tard, Andreas et Elyzabeth revinrent de leur sortie. Tout c'était extremement bien passé: ils avaient rient, parler, s'étaient amusés, la nourriture et le vin étaient exquis. Désormais, ils allaient boire un café chez Elyzabeth.

Une petite sonette ce fit entendre lorsque l'ascenceur s'arrêta à l'étage de la jeune femme. Andreas laissa Elyzabeth passer devant lui puis il la suivit.

"Voilà, nous y sommes. Vous avez bien dîner Elyzabeth ?"

Il ne la lâcha pas du regard, ses yeux bleus plongés dans les siens, comme ils l'avaient été toute la soirée durant.

Que pouvait-elle ajouter sur cette merveilleuse soirée? Tout avait été si parfait à ses yeux et sûrement aux yeux d'Andreas également.

''J'ai très bien dîner, merci! Et vous? J'ai fait un bon choix de repas!?''

Demanda-t-elle en esquissant un sourire amusé. Arrivée à sa porte, elle sortit sa clé et dévérouilla sa porte. Elle entra d'abord et tint la porte jusqu'à ce que Andreas pénètre dans son appartement. Elle s'engagea dans le pas trop long couloir menant dans la cuisine et ouvrit la lumière de celle-ci. Et tout ça, sans le quitter du regard. Elle était hypnotisée par son regard en fait.

Elle ouvrit les portes d'une armoire et sortit deux tasses blanches. Elle pesa ensuite sur sa machine à café qui était déjà prête à toute utilisation éventuelle. Par conséquent, ils fallaient qu'ils attendent quelques instants avant de pouvoir se servir leur café.

Elizabeth alla dans le salon et désigna un sofa de cuir pour deux. Elle invita Andreas à venir s'asseoir à côté d'elle sur le confortable sofa.

''Venez et discutons pendant que le café se fait!''

Lança-t-elle en souriant. Elle avait ouvert les lampes du salon afin d'avoir une ambiance plus intime et plus tamisée, propice à leur rendez-vous de ce soir.

Andreas la suivit dans l'appartement. Il observa la cuisine, qu'il n'avait pas encore vu. Puis il reconcentra son regard sur Elyzabeth, ne pouvant s'en éloigner trop, ni trop longtemps. Il la vit s'affairer, préparant leurs cafés. Puis elle s'assit et l'invita à en faire de même. Il prit donc place à ses côtés, toujours sans la quitter des yeux. Puis il répondit tranquillement à ces questions:

"J'ai également bien dîner et vous avez beaucoup de goûts gastronomiques. Je dois avouer que c'est une des meilleures soirées que j'ai eu l'occasion de passer depuis bien longtemps. Peut être trop longtemps justement. Et c'est étrange, mais depuis ce dîner avec vous, je me rend compte combien ce genre de soirées me manquaient. Vous m'avez ouvert les yeux et je pense que, désormais, je prendrais plus de bon temps. Il est vrai que parfois, il nous manque quelque chose, sans que l'on sache vraiment quoi, et c'est lorsqu'on en prend conscience que ce manque nous apparaît comme une évidence. Et je ne parle pas que du dîner. J'ai d'autres manques que je pense savoir comment comblés désormais. Et c'est en partie grâce à vous."

Andreas évoquait par là, le fait que le manque de relations avec les autres, amicales mais aussi amoureuses lui avaient manquées. Et c'est en découvrant ses sentiments pour Elyzabeth qu'il l'avait compris.

Elizabeth sourit, flattée encore une fois de part les commentaires flatteurs et engendrant une certaine reconnaissance. Elle pencha sa tête vers la gauche, flattée.

''Ah bon?!''

Réussit-elle à dire après les éloges fort appréciés chez Elizabeth.

''Et si ce n'est pas trop déplaçé, puis-je me permettre de vous demander quels manques que j'ai comblé en vous de part notre rencontre et nos nombreuses conversations sur de multiples sujets?''

*Arhg Eliz!! Arrête d'en rajouter! T'en fait trop! Trop c'est comme pas assez pour toi...!*

Elizabeth croisa ses jambes et posa ses mains, une par-dessus l'autre, sur ses jambes. Elle ne quitta pas Andreas des yeux, de peur d'être déçue comme dans la salle d'entraînement un peu plus tôt dans la journée.

Andreas réfléchit quelques instants.

*Mince, elle me pose une colle là. Bon, je reste calme et je tente de rester...sincère !?!*

Le jeune homme fit mine de réfléchir encore puis répondit finalement, begayant un peu:

"Et bien... je... euh vous m'avez fait remarqué le fait que j'avais besoin de sortir et d'avoir de meilleures relations avec les gens. Des relations d'amitiés et des relations euh..."

Etrangement et presque naturellement, le trouble d'Andreas sembla s'envoler. Il finit par lâcher, d'un ton calme et doux:

"D'amours."

Il posa une de ces mains sur la joue d'Elyzabeth, la regardant intensément dans les yeux et souriant. Il approcha lentement son visage du sien et il lâcha dans un murmure:

"Je vous aime."

Puis il l'embrassa tendrement. Il n'agissait plus sur ordre de sa raison, comme il l'avait souvent fait avant, mais il écoutait son coeur. L'instant où il posa ses lèvres sur celles d'Elyzabeth fut magique. Il se sentait transporté. Il comprit vite que, ce qui était plus doux et plus intense que l'alchimie qui unissait leurs regards, c'était cet échange amoureux, ce baiser plein de tendresse et de passion.

La cloche retentit de la cafetière, mais Elizabeth ne s'en occupa même pas. En fait, le monde n'existait plus pour elle. Dans son monde, il n'avait que elle et Andreas et leur yeux. Mais maintenant c'était leurs lèvres. Elle se laissa transporter dans un monde merveilleux. Au «Neverland»! Elle posa une main sur la joue d'Andreas et continua se baiser long et passionné qu'elle avait attendu depuis le début de la soirée. Elle se laissa tomber, coucher en fait, sur le divan en n'arrêtant pas le baiser. Mais elle le stoppa quelques instants et le fixa dans les yeux.

''Andreas, je vous aime également. J'ai attendu ce moment depuis le début de cette merveilleuse soirée.''

Lui avoua-t-elle en lui souriant. Elle mit son autre main sur l'autre joue d'Andreas. Elle toucha la tendresse de la peau du visage de ce dernier. Comme elle allait recommencer le baiser, elle s'arrêta à mi-chemin.

''Est-ce que notre relation est légale au sein de l'organisation?''

Demanda-t-elle.

Andreas l'écouta et répondit d'abord:

"Moi aussi mais j'avoue ne pas avoir osé au début."

Il s'apprêtait à l'embrasser de nouveau, passant ses mains dans son dos mais elle lui posa une question. Il répondit, sur un ton remplie d'assurance et de défi:

"Les loi de la Schya je m'en fou totalement, surtout pour vous."

Et sur ces derniers mots, il l'embrassa encore et peut être même plus fougueusement. Il l'embrassa avec tendresse dans le cou, respirant au passage son délicieux parfum, puis il revint sur ses lèvres, si douces qu'elles lui paraissaient presques sucrées. Il n'avait plus peur désormais. Plus peur de faire et de dire des erreurs, plus peur de paraître idiot. Il pouvait se montrer sans craintes aux yeux d'Elyzabeth: follement amoureux.

Elizabeth sourit à cette déclaration de la part d'Andreas. Bon, à quoi bon?! Ils ne pouvaient tout de même pas s'empêcher de s'aimer parce que les lois de la Schya le dictait!

À présent, Elizabeth se foutait carrément du café. Même qu'elle oublia son existence. Elle passa une main fouineuse dans le dos d'Andreas. Elle était couché sur le divan et elle sentait les mains de son amant, oui à présent c'était son amant, passer et défiler dans son dos. Elle se mit à embrasser le cou de celui-ci, renifla au passage son doux parfum qui lui châtouillait le nez depuis le début de la soirée.

Il ne fallait surtout pas que l'on découvre leur liaison si c'était interdit dans l'organisation. Ils seraient discrets, contre le gré d'Elizabeth de sortir en amoureux. Si on les apercevait et qu'ils leur arrivaient malheur. Mais bon, Elizabeth ne s'attarda pas trop à ces détails...pour l'instant. Elle se contenta de réfugier ses tendres et pulpeuses lèvres sur ceux d'Andreas qui étaient fabuleusement délicieuses à toucher et à toucher encore, ne se sentant capable de les séparer.

Andreas passait toujours ses mains dans le dos de sa bien aimée. Il l'embrassait sur les lèvres, sur le cou, sur les bras, sur le haut de la poitrine. Il offrait son amour comme il lui avaut était rare de l'offrir. Il se moquait de tout désormais. Des tasses de cafés, de la schya, des lois qu'elles voulaient appliquées, du monde qui les entourait ! Il n'y avait plus qu'une seule et unique chose qui ne trouvait grâce à ses yeux: Elyzabeth Levy.

Il arrêta quelques secondes de l'embrasser, lui faisant un sourire malicieux. Il la souleva, la porta telle une princesse et l'emmena dans sa chambre, il la déposa sur son lit. Il caressa son visage, l'embrassant de nouveau.

Il ne put s'empêcher de lui murmurer, à plusieurs reprises:

"Je t'aime."

Naturellement, il en était venue à la tutoyer. En effet, il ne la voyait plus comme une amie ou une amante potentielle, il la voyait comme sa femme, comme la personne la plus proche de lui sur cette terre. Des changements s'imposaient donc.

Elizabeth répondait toujours à ses baisers et les caresses avec ses mains devenaient de plus en plus agréables.

Andreas l'emportant dans sa chambre comme une princesse. Que de féerique dans leur amour passionné! Elizabeth avait posé ses mains autour de son cou et ils se regardèrent dans les yeux avant de s'échanger un autre baiser. On ne pouvait plus les compter à présent. Il la mit sur son lit et elle l'entraîna sur elle en le tirant par le collet. Elle se mordit la lèvre inférieur et le regarda en lui souriant de la même façon, c'est-à-dire, malicieusement et malinement. Et vous connaissez sans odute la suite: une kyrielle de baisers et de «je t'aime» suivirent.

Oui, finalement ils se tutoyaient. S'aimer en vovoyant, quelle relation bizarre se serait! Se dit-elle.

Elizabeth s'arrêta un moment et le fixa dans les yeux comme jamais.

''Je t'aime, Andreas!''

Dit-elle pour devenir de plus en plus désireuse.

Andreas fut quelque secondes troublé par ces mots si sincères. Mais ces quelques secondes avaient suffit pour lui faire fondre son coeur.

Et soudain, avec douceur et délicatesse, il commença à détacher la robe de sa compagne. Il enleva lentement une bretelle puis l'autre mais il ne put s'empêcher de lui murmurer:

"Arrête moi si tu ne veux pas; j'ai trop de respect pour toi pour te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas."

Il ne voulait pas la mener en bateau et voulait prendre le temps qu'il fallait. Il la regarda intensément, avec beaucoup de respect dans le regard.

"C'est toi qui voit Elyzabeth."

De prime abord, elle fut surprise, mais se laissa aller. Elle était assez vieille, sans trop l'être, et elle avait attendu ce moment de respect, de sincérité et d'abandon total depuis si longtemps qu'elle ne voulait rien gâcher. Elle se sentait prête à passer à l'acte, comme il se sentait prêt.

''Andreas, commença-t-elle en remuant une main sur la joue de son amoureux. Son semblait sage et qui ne voulait pas aller plus loin. Elle cramponna ses mains à sa tête et l'embrassa fougueusement. Elle lui sourit, malinement, je suis prête à faire le grand saut avec toi!''

Comme ses mots lui sonnaient drôle à l'oreille. Elle avait juste entendu ses parents se le dire à maintes reprises, mais aujourd'hui, elle le disait à quelqu'un, à quelqu'un qu'elle et qu'il aimait vraiment. C'était tout simplement magique, sans plus. Aucun mot ne pouvait décrire ce qu'elle ressentait. En début de soirée, elle était crispée et se retenait, mais là plus rien allait l'arrêter. Elle le fixa dans les yeux entre deux baisers passionnés.

''Seulement, je ne voudrais pas tomber enceinte, Andreas.''

Dit-elle.

HJ: Je suis désolée ! J'avais pas mal de chose à faire et de moins en moins de temps pour venir !!! Maintenant je suis là et je rep !!! ^^ Désolée encore une fois !!!

Andreas eut un sourire angélique sur son visage. Il dit d'une voix douce, suave et sereine:

"Je comprend tout à fait Elizabeth, ne t'en fais pas. Moi aussi je ne voudrais pas que tu tombe enceinte."

Il sortit un préservatif et le mit. Il prit alors Elizabeth dans ses bras et commença sa douce et longue étreinte. Il était extrémement doux avec cette femme. Il lui prouvait l'étendue de son amour par des caresses, des mots, des gestes... Il était heureux comme il l'avait rarement été depuis plusieurs années. Il l'embrassait tendrement et continuait cette étreinte si douce et si amoureuse. Par moment, il était plus fougueux mais il préconisait d'abord la douceur et le calme. Il ne voulait pas brusquer ce moment si beau à ses yeux. Et puis, Elizabeth était l'une de ces femmes que l'on respecte, l'une de ces femmes pour lesquelles ont donne toute sa douceur. Il murmura plusieurs "Je t'aime" durant ce bon moment. Il ressentait peu à peu un plaisir entier. Il déposa un long baiser dans le cou de sa partenaire. Il murmura alors, pour la einième fois :

"Je t'aime tant Elizabeth."

Puis il retombait dans cette longue et sereine étreinte.

Ce moment, Elizabeth n'allait jamais l'oublier. Elle aussi ne cessait de lui répéter des «je t'aime» à tout bout de champ et de l'embrasser avec une passion qu'elle n'avait jamais eu ou même ressenti envers quelqu'un.

La chambre était plongée dans la pénombre et donc personne ne pouvait les voir. Heureusement. Une pensée enfouie très profondément dans son esprit était toujours présente: celle du fait que les relations amoureuses étaient acceptées entre collègues. Mais bon, bien joyeusement, cette pensée n'avait pas pris possession de son esprit en ce moment de pure plaisir.

Elizabeth avait mis ses mains dans le dos d'Andreas. Elles se promenaient et lui faisaient en quelque sorte des caresses angéliques. Quelques fois, elles se cramponnaient à son dos pendant quelques secondes, mais rien qui pouvait faire mal à Andreas.

Un moment donné, elle finit par le regard et ses yeux bleus pénétrèrent de nouveau dans ceux d'Andreas. Elle passa une main sur son visage et lui dit:

''Je t'adore tellement Andreas!''

Avait-elle dit entre deux baisers fougueux.

Puis, ils recommençaient leur petit jeu jusqu'aux petites heures du matin. Petit jeu mêlé entre des baisers, des «je t'aime», des regards, etc.

L'étreinte qu'Andreas lui donnait était fantastique. Elle avait l'impression d'être sur un nuage et qu'il n'y avait qu'eux qui existait. Elizabeth se foutait de tout. L'étreinte était magique, sereine, douce, tendre, affectueuse, irrésistible...bref, il n'y avait pas assez de mots pour décrire ce geste, même le mot «parfait» n'avait pas toute sa signification.

Andreas donnait tout son amour, comme jamais il n'en avait donné auparavant. Elizabeth était un peu comme l'unique maour de sa vie. Non, c'était l'unique amour de sa vie. Il continua un bon moment sa fougueuse étreinte. Puis il se fit plus calme et plus doux; vint alors le moment des caresses et des doux baisers. Il chuchota avec tendresse à son oreille:

"J'ai passer un moment incroyable. Merci."

Il passa ses mains autour de sa taille et lui embrassa le front. Il resta un long moment à l'observer dans les yeux, amoureusement. Il n'arrivait, une fois encore, pas à détacher son regard de celui de son amante. Il regardait son visage si lumineux et si frais, ses cheveux bruns sisoyeux et si brillants, ses lèvres si douces et si rouges, mais surtout ses sublimes yeux bleux, valant plus que deux saphirs, plus que tout l'or du monde pour lui. Il murmura:

"Tu es la plus belle du monde et je t'aime."

Il lui sourit et passa sa main sur son épaule en la caressant. Il lui demanda gentiment:

"Tu veux que l'on dorme ?"

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