74ème étage : appartement n°4, William Artcher

Après sa traversé de la ville et moultes détours et aléas en sein même de l'immeuble, William finit par atteindre l'appartement qui lui était destiné, son appartement. Il s'agissait d'un 3 pièces à l'architecture art-déco comme le reste du batimment ce qui n'était pas pour lui déplaire. En passant la porte, il fit irruption dans un salon de taille modeste, lui-même faisant face à de grande baie vitrée sur toute la longueur du mur. A droite, une porte menait à la première chambre, et une seconde, conduisait à une salle de bain. A gauche, l'autre chambre et la cuisine (américaine). Ceci achevait l'organisation de son nouvel appartement qui lui convenait comme un gant.

William passa le reste de l'après-midi à organiser son maigre déménagement et à le réceptionner, ainsi qu'à faire la moitié des magasins d'amueblement et de décoration de la ville. Les contrats minables qu'il avait eu jusqu'à présent payaient mal, mais William avait su économiser suffisemment pour se garantir un appartement digne d'être habité et peut être même luxueusement s'il faisait attention.

En fin de soirée, il était installé. Le salon était aménagé avec des meubles comptemporains, et des plantes vertes. A ses murs, le papier paint semblait déchiré sur de larges pans, révélant un mur de brique. Chose qui se révélait factice, car les déchirures étaient faîtes avec soin et goût, l'ensemble était esthétique. Il n'avait procéder qu'à des aménagements mineur concernant sa cuisine et sa salle de bain, et s'était servit de la seconde chambre pour y loger son matériel informatique. Une chambre entière n'était pas de trop... Concernant sa chambre, il exploita au mieux l'espace et les rangements. Le même papier paint était aux murs, et une décoration art-déco finissait le tout. La décoration était quand même minimaliste et aux yeux de certain excentrique voir complétement impersonel, mais William n'en avait rien à faire, du moment que ça lui plaisait à lui...

Il se servit un verre de scotch et s'assit dans un fauteuil, laissant la pénombre s'installer à travers des rideaux épais et sombre accrochés de façon originale puisqu'ils n'étaient pas à la même hauteur. William savoura son verre en repensant à son parcour qui l'avait mené jusqu'ici, impatient d'être au lendemain et peut être de découvrir un contrat à se mettre sous la dent, de quoi faire ses preuves. Il aurait le temps d'y repenser, pour l'heure, il décompressait.

» William Artcher
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