Lysebeth Raphaël

Prénom : Raphaël
Nom : Lysebeth
Âge : 19 ans

Société : Synnefo
Rang : Tueur à gage
Formation : A été millitaire durant un temps, il eut une éducation plus ou moins normale durant son enfance.

Armes : Une version améliorée et plus récente du SVD-Dragnov, un fusil de précision de l'ex-URSS crée en 1963, tirant des balles de 7,62mm. Porte aussi un Beretta 92F.
Équipement : Jumelles infrarouges.

Physique : Raphaël est un type doté d'une taille moyenne, avoisinant le mètre soixante quinze pour la soixantaine de kilogrammes. Mais le fait qu'il soit quelqu'un de droit donne l'impression qu'il est légèrement plus grand. Sinon, il n'est pas le genre de bonhomme qui ait quelque chose à se reprocher de son physique, puisqu'il n'a rien de "spécial" et qui sort vraiment de l'ordinaire. Ses cheveux - qui semblent être assez soyeux -, bruns arrivent au niveau des épaules cachent ses oreilles. Il se voit - entre autre - doté d'une belle peau blanche, qui fait ressortir le bleu de ses yeux. Son regard, sérieux au possible, semble pouvoir lire au plus profond de votre âme. Son nez est bien dessiné, ses lèvres douces... Bref, vraiment rien de spécial à noter. Son style est simple et sobre, souvent vêtu d'une chemise blanche et d'une veste noire. Bref, rien de plus qu'un beau garçon content du corps donné par ses parents, et qui essaye de se faire discret.

Caractère : Raphinou est un type qui sait assez bien se contrôler, lui et ses pulsions. N'étant pas un type ayant totalement confiance en ses propres capacités, Ralph a finit par devenir quelqu'un de très optimiste. Même dans les pires des situations, il croit sincèrement - avec calme bien sur - que quelque chose va se produire, qu'il sera sauvé. D'ailleurs, pour cette raison il est devenu un fervent croyant de Dieu. Il a, en effet, souvent été sauvé par des trucs vraiment inimaginables (Ouais, par exemple il allait se faire tuer par un type quand ce dernier marcha sur une peau de banane et se cassa le crâne par terre. Assez space hein : x) ce qui l'a poussé à croire en un être supérieur qui veille sur lui. (Joséphine, où est tu ?!)
Faisant souvent preuve de beaucoup de sérieux lors d'un travail, il n'en reste pas moins un jeune adulte qui est toujours de bonne humeur. Il aime donc - en dehors du travail surtout - s'amuser et rire avec ses camarades. Un bon gars sympathique.
En outre, ce type n'est pas quelqu'un de rancunier, ni mauvais. En fait, il n'aime pas vraiment se mêler des affaire des autres et reste souvent à distance des conflits. Pour tout dire, la guerre, ce n'est pas pour lui. S'il travaille en tant que tueur à gage, c'est seulement parce qu'il est plus fauché qu'un blé. Donc voilà, vu qu'il n'aime pas être dans le feu de l'action, il a donc privilégié le combat à très longue distance. On lui reproche souvent d'être un peu lâche d'ailleurs, mais cela lui est plus ou moins égal. Les pensées des autres n'affectent pas les siennes, et ses convictions ne risquent pas d'être ébranlées par celles d'autrui.

Histoire : 23heure précise. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà.
Du haut du toit d'un bâtiment, Raphaël observait avec ses jumelles le grand building en face. Sa mission ce soir était de tuer - ni vu ni connu - un mafieux assez influent dans les environs. Assez dangereux en somme, mais la récompense en valait le prix.
Tout était déjà prêt. La zone était plus ou moins sécurisée. Le seul problème était le fait que le silence qui régnait... Le jeune adulte n'aimait pas trop le silence en fait.
Le temps passait lentement. Chaque minutes en semblait dix. Puis finalement, la cible apparut... Lysebeth, qui avait glandouillé ici, seul, au froid depuis quelques heures déjà avait enfin sa cible en face de lui. Enfin, à environ un 800 mètres de lui.
Serrant vivement ses poings, faisant craquer les os, le jeune tueur s'approcha de son SVD-Dragnov (2) et se mit en position. Quelques secondes plus tard et il avait le type à tuer dans son viseur... Plus qu'à presser la détente, et il pouvait partir loin de là et empocher le pactole. Le temps s'écoulait toujours aussi lentement, et des goutelles de sueur coulaient lentement sur le visage de Ralph. Encore quelques secondes et c'était finit...

Reculant légèrement, le membre de Synnefo fit alors la rituel habituel. Il fit la croix (de la même manière que les prêtres) et prononça sa phrase fétiche : "Que Dieu me garde, Amen..."
Le bonhomme se remit alors en position, et pressa la détente. Le coup de feu - silencieux - partit du fusil de précision. Une seconde plus tard, la cible s'écroula par terre, inerte, le crane explosé. La panique totale se propageait dans le bâtiment d'en face.
Et voilà, c'était finit. Finalement, c'était plus simple que prévu... Quand soudain, un autre coup de feu retentit. Raphaël fut touché à l'épaule, et se retourna : Un grand homme, la trentaine se tenait devant lui. Il était habillé comme les hommes de mains du mafiosi. Comment savait il qu'il était là, et surtout, comment avait-il fait pour arriver si rapidement ici. Le blessé se posait des tonnes de questions, mais il n'aura probablement pas les réponses. Finalement, il était dans la merde.

"Lysebeth Raphaël, 19 ans, membre de Synnefo, fils de Mickaël Lysebeth et de Lunamaria Van Ashlight." Fit l'homme en noir en souriant en lisant une feuille dans sa main droite.

Le jeune de 19 ans était naturellement étonné. Qui était le type en face de lui, qui connaissait ses origines ? Sans qu'il puisse répondre quoi que ce soit, l'autre continua, en gardant son sourire mesquin sur ses lèvres : "Né en 2051 de l'union d'un Anglais et d'une Écossaise, tous les deux extrêmement riches et influent, tu fut éduqué par tes parents, pour devenir le futur dirigeant d'une grande entreprise. Dès ton plus jeune âge, tu montreras une passion grandissante pour les armes à longues distance. Attiré tout d'abord par le tir à l'arc, tu gagna lors de tes 14 ans le Grand prix du championnat de tir à l'arc junior. Impressionnant. On dit que tu possèdes une vue formidable, comme celle d'un aigle. Quelques mois après tu délaissa cet art pour t'intéresser aux armes à feu, malgré ton jeune âge. Tu ramèneras même plusieurs trophées et médailles à tes parents. J'imagine qu'ils devaient être fiers de toi. A l'école tu était un enfant avec un niveau correct. Tu devais avoir une belle vie n'empêche. Puis il y a 4 ans, il y a eut ce fameux incendie n'est-ce pas ? Tes parents ont périt dans votre maison alors que tu étais chez une copine... Quelle chance tu as eut, Hahaha. L'entreprise fit faillite juste après, et tu te retrouvas dans la rue, livré à toi même. Quel triste destin ! Par contre, je ne vois pas comment tu t'es procuré tes armes, ce ne sont pas des jouets bon marché pourtant. Enfin, j'vois pas pourquoi tu es chez Synnefo, tu as bien les qualifications pour entrer chez les autres là, l'élite de j'sais pas quoi... Schya ou quelque chose comme ça..."

A nouveau il s'arrêta, déchirant le bout de papier en plusieurs morceaux avant de les jeter par terre. Il se mit alors à serrer fortement son pistolet, qui était pointé sur Raphaël. Ce dernier, étonné certes, ne faisait rien. Son regard, posé sur celui qui l'avait blessé, le provoquait presque. Par contre, son coeur battait à cinq cent à l'heure. C'est logique, n'importe qui serait en train de pisser dans son froc dans cette situation. Allait il mourir ? Nan, il n'allait pas mourir. N'importe qui serait mort, mais pas lui... Non, quelque chose allait se passer, c'était certain. Un coup de vent, un truc qui tombe du ciel, n'importe quoi du moment qu'il survivait ! Bordel >_<
"Bon, tu as tué mon boss, j'vais devoir faire quelque chose. Dommage, tu aurais pu travailler pour nous... Mais bon, adios amigos !" Fit le mafieux en pressant sur la détente. Mais rien, pas de coup de feu. Le coeur de Raphinou arrêta de battre pendant 2 secondes. L'homme en noir, perplexe fit quelques manoeuvres avec le pistolet en regardant qu'est-ce qui clochait, puis - comme dans les films - il se tira dessus, et creva bêtement.

Le silence revint à nouveau. Ralph se leva, rangea tant bien que mal son Sniper dans l'étui, et le prit sur son épaule non touché. Il arriva devant le cadavre, et murmura : "Toutes mes condoléances, Bob..."
Le jeune adulte marcha au dessus du cadavre et partit, en sifflotant. *Décidément, j'dois vraiment avoir un ange gardien derrière moi. Chaque fois que je vais crever, j'me fait sauver... C'est assez space quand même...*

Validé, bon jeu