S'étant précédemment habillée d'une robe noire à décolter avec une coupure partant de son tibia à sa mi-cuisse gauche dans chambre pour donner une allure encore plus séduisante et sexy à sa robe noire conventionnelle, son poignet droit ornée d'un bracelet en diamants et son cou portant une rivière de la même pierre dispendieuse, Elizabeth avait reçu comme première mission d'aller tuer l'un des plus grands fraudeurs et, par le fait même, assassin, car pour obtenir sa fortune douteuse, il tuait ses victimes pour avoir tout l'argent qu'il imposait. Elle s'était mise de la sorte afin de le séduire puisque tout le monde, y comprit sa femme elle-même, soupçonnait ses nombreuses maîtresses à qui il rendait régulièrement visite.
Dans sa sacoche, elle avait mis une petite fiole contenant du poison qui tuait dans les jours suivants, voire même les 24 heures suivant sa consommation qui a une odeur, une couleur et un goût insipide. Elizabeth l'avait mise dans son porte-monnaie qui contenait des pièces de monnaie. Ainsi, sa petite fiole passerait inaperçue.
Elle fut fouillée, mais les gardes de sécurité se tenant à l'entrée, ne remarquèrent rien d'anormal chez cette femme qui avait l'air d'une riche héritière à l'allure séduisante et innoçente ne jurant que sur ses journées de magasinage sans fin. L'homme en question jouait à une table de jeu où était rassemblé plusieurs curieux qui se demandaient combien allait-il gagner cette fois-ci, et cette fois-là...Il jouait au Poker en fait. Il misait des montants phénoménales et ses adversaires abandonnèrent sur le champs.
Elizabeth le guettait en sirotant un Martini. Ayant fini sa boisson et ayant assez de charmes et de séductions en elle, elle s'avança vers la table de Poker où l'homme riche jouait. Elle attendit qu'il cherche de nouveaux adversaires. Il était assez redoutable à ce jeu. Elle arriva et s'assit à côté de lui. Lui jetant un regard confiant et séducteur à la fois, elle fit signe à l'homme qu'elle allait jouer.
''J'accepte d'être votre nouvel adversaire à condition que ce soit uniquement vous et moi qui jouions.''
Dicta Elizabeth. L'homme la regarda en souriant mesquinement.
''Vous semblez être comme l'un de mes nombreux adversaires précédents: perdante. dit l'homme
-On ne vous a donc jamais appris qu'il ne faut jamais se fier aux apparences? rétorqua Elizabeth
- Oh! J'aime votre courage mademoiselle...
- Misery. Je possède une grande richesse.
- Très bien! Bon...allons-y dans ce cas Mademoiselle Misery! Garçon!''
Elizabeth regarda l'employé mélanger les cartes ensemble. Elle souriait à pleine dents et l'homme semblait douter de sa capacité à jouer, mais elle était assez bonne en fait. L'employé fit signe qu'il était temps de commencer les «enchères». Il passait en même les cartes. Les deux joueurs regardèrent leur jeu. Elizabeth souriait encore plus.
''- 1000$! dit l'homme
- 10 000! rétorqua Elizabeth
- 20 000!
- 30 000!
- 50 000!
- 100 000!
- Ô vous me semblez confiante très chère! 200 000!
- 500 000!
- Allons-y pour 1 million!
- J'y vais pour 5 millions!
- 10 millions!
- Je suis extrêmement confiante ce soir alors...30 millions!
- Je suis bouche bée mademoiselle Misery. Je suis sidéré.''
L'homme regarda l'employé puis Elizabeth.
''Je consens! Vous m'avez vaincu! Je m'avoue finalement vaincu!''
Pendant qu'il signait le chèque du montant dû, Elizabeth lui glissa quelques mots à l'oreille. Il lui donna son chèque et ils allèrent au bar. Elle lui avait dit qu'elle paierait sa boisson. Il avait envie. Il lui dit donc ce qu'il désirait et alla ensuite au toilette. Elle commanda un second Martini pour elle et une Téquila pour l'homme. Elle alla à une table et y versa le contenu de sa fiole sans que personne ne l'apercoive. Il revint des toilettes et but sa boisson. En fait, son poison rendait la personne qui le buvait comme ivre. 15 minutes à peine suffirent pour que le poison face effet. Elle l'emmena dans sa chambre, ou plutôt dans la suite de l'homme. Elle lui demanda s'il pouvait lui faire un chèque de toute sa fortune fraudée et/ou volée. Il lui obéit sur le champs. Elle lui dit qu'elle devait partir, mais avant elle le mit au lit, car il semblait «fatigué». Elle quitta la chambre 5 minutes après qu'il se soit endormi. Elle y mit son précieux chèque.
La soirée était encore jeune. Elizabeth décida de rester encore un peu afin de regarder les fêtards et les joueurs compulsifs à l'oeuvre. Elle alla au bar, croisa ses jambes mettant à nue sa jambe gauche et commanda un verre de champagne. Elle venait de compléter sa première mission et sa victime allait mourir très prochainement. En fait, le poison qu'elle lui avait administré laissait comme raison de mortalité: une crise cardiaque.