Découverte de son nouveau terrain de jeu

William Artcher marchait comme si de rien dans l'Artère principale du quartier. Il y avait du monde, ce qui était bon car il y avait moins de chance pour qu'un malade ait l'idée de s'attaquer à lui. Le jeune homme savourait une victoire bien méritée. En un temps record, il était passé de la petite frappe au tueur à gage professionel et maintenant, il faisait parti d'une des plus grandes organisation criminelle de la ville, la Schya. Il venait situer l'endroit de sa nouvelle vie et pour l'instant avait pu constater qu'elle lui plairait. Mais il ne fallait pas se leurer, s'il voulait en profiter, il fallait le mériter, et surtout rester en vie. Une vie qu'il adorait puisqu'elle lui avait réussit. Il s'arrêta à la terrasse d'un café et passa commande. De l'endroit où il se trouvait, il avait une vue admirable sur le building énorme de l'organisation. L'endroit où il allait vivre d'ici à quelques heures.

Dans le climat d'insécurité devenu banal dans la ville, tout le monde ou presque se baladait avec une arme et ça ne surprenait plus personne que l'on sorte la sienne. William posa l'un de ses deux revolver sur la table et commença une vérification en règle de son état. Lorsqu'il eut terminé, le jeune homme laissa un pourboire et s'éloigna en direction de l'imposant bâtimment qu'il avait repéré. Il n'était pas pressé de l'atteindre, il avait tout son temps, d'ailleurs, traîner lui permettait de découvrir son nouvel univers. Comme il l'avait appris, il recevait les informations, les analysait, puis les triaient avant de les oublier si elles n'avaient pas d'importance. Il y était tellement habitué qu'il n'y prêtait même plus attention. Une arme par-ci, une autre par-là, et là s'en est une ? Non, un paquet de cigarette. Et au fur et à mesure, il l'oublait.

Il s'arrêta sur un banc pour se reposer un instant de sa longue marche. Nous étions en fin d'après midi, la prudence voulait qu'il ne reste pas dans la rue, mais William n'avait que faire de la prudence. Il lança un regard mauvais à un gamin qui faisait les poches de ces messieurs dames, histoire de lui faire comprendre qu'il n'avait pas intérêt à essayer sur lui. Enfin, il reprit sa marche.

A dix-neuf ans seulement, la jeune femme était une Schya, elle devait cela a un coup de chance... Elle avait sauvé la vie d'un important tueur de l'organisation, après un accident, aussi, le boss de l'organisation s'était trouvé obligé d'accepter la demande d'adésion qu'elle avait faite plusieurs fois déja, mais qui avait toujours finit dans la corbeille a papier du bureau du jeune boss.
Elle avait recut le poste qu'elle voulait, elle était infirmière, dans un endroit loin de l'administration de l'état, donc, dans un endroit ou on ne pourait la retrouver. Mais elle était trop jeune, elle n'avait pas encore sa place dans l'organisation, et on le lui faisait bien comprendre. Elle se retrouvait rétrogradée au rang de secrétaire et standardiste, bien qu'elle garde l'appellation d'une infirmière, elle ne faisait jamais rien qui ressemble un tant soit peu a ce métier. Sa chef superieur était bien contente d'avoir trouvé une petite jeune pour faire me sal boulot, et qui était trop timide pour protester une seconde.

Mais il ne fallait pas se fier aux apparences de jeune fille heureuse qu'Eleanore prenait, elle en avait assez de ce travail, mais elle n'avait que ca, donc, elle se la fermait, et elle travaillait en prenant son mal en patience.

Cependant, ce jour la, elle avait fait une overdose, et sans rien dire, elle était partie, ils ne remarqueraient son absence que quand ils ne verraient pas leurs cafés sur la table...

Marchant dans la rue a une vitesse plutot vive, elle serrait les poings, serrant son couteau dans sa poche, elle ne savait de toute facon presque pas le manier... ELle avait oublié le sens de la prudence, aussi, elle marchait tête basse, bousculant au passage quelques personnes, dont William, mais elle continuait son chemin, sans même s'excuser.

Lequel l'attrapa par le bras au passage suffisament remonté pour lui donner la frousse de sa vie.

- A votre place, je prendrais garde, vous m'avez l'air suffisemment avertie pour savoir que les rues ne sont pas sûres, vous pourriez tomber sur quelqu'un de bien moins clément.

Le visage angélique encore teinté de l'adolescence de la jeune femme avait su atténuer un peu la colère de William. Il pensait avoir repéré la forme d'un couteau dans la poche de la jeune femme, aussi veillait-il à l'éventualité qu'elle réagisse de façon...expéditive à sa petite remarque. Il la lâcha.

Quand elle sentit quelque chose se refermer sur son bras, la jeune femme leva alors le siens. Pas pour le frapper, oh non, loin de la, mais pour se proteger le visage. Elle placa son bras devant celui ci, et ferma les yeux, on aurait vraiment dit un enfant qui allait se prendre une baffe de la part de son père pour avoir eut une mauvaise note.

Bien sur, depuis qu'elle vivait dans cette ville, et même a cause de cette foutue guerre ou elle avait été enrolée malgrès elle, elle savait a peu près se battre, enfin disons qu'elle savait plutot donner quelques coups qui occupaient son adversaire, le temps de courire quelque part et de se cacher. Mais il portait une arme a la main, une arme a feu, ca aurait été une arme blanche encore... Mais la...

-Oui monsieur, pardonnez moi monsieur, je le refrais plus monsieur !

S'appercevant qu'elle ne recevait aucun coup, elle se décida enfin a baisser le bras, puis, elle leva timidement le regard vers le visage de l'homme qu'elle avait quelques secondes plus tôt bousculé.

*Je suis vraiment nule ! Su je continue a réagir comme ca... Je vais me faire virer ! Mais je peux pas frapper les autres, j'y arrive pas, et puis, ca me fout les chtons !*

Il n'était pas rare qu'elle livre ainsi une bataille interieur contre elle même...

La réaction de la jeune femme n'était pas celle à laquelle William s'attendait. Elle avait voulut se protéger de coups imaginaires, puis finissait par parler comme l'aurait fait une gamine. Elle était encore en vie ? Un vrai miracle... Un moment, il fut tenter de rétablir l'equilibre qui faisait que le monde criminel tournait rond. En gros, il avait voulut la tuer, puis se disait que ce serait du travail baclé et que tôt ou tard quelqu'un d'autre s'en chargerait. Il la considéra un instant, étonné, puis comme les informations précédentes, elle commença à quitter son esprit, et il s'en désintéressa totalement, reprenant sa route. Désormais, il avait hâte d'intégrer son appartement et même de se lancer dans un nouveau contrat s'il y en avait à disposition.